27 mars 2003
blogged out ? blog in !
Le problème avec le net, c'est qu'on en a vite fait le tour. Prétentieux non, comme postulat ? Certes. Mais il y a du vrai. Est-ce que, par le plus grand des hasards, vous ne tourneriez pas un peu en rond ? Moi si. Une fois que j'ai épuisé les liens référencés dans mon blog, puis épuisé leurs liens à eux, je recommence. Pas vraiment passionnant comme expérience, vous en conviendrez. C'est un peu l'inconvénient de tout anneau, y compris les énormes rings mondiaux, qui gravitent tous autour d'un même sujet, bien souvent.
Le monde est petit, donc. Soit. Cassons un peu la monotonie de ce monde, et inventons-en un autre, avec d'autres opinions, d'autres façons d'agir, de penser. Voilà que je me lance dans de grandes utopies. Ca va me changer, moi qui suis un peu trop routinier. Vous voyez, un peu le genre de type qui, rentrant chez lui, s'exclame furieux : Quand on change le code, on prévient ! Sauf que je ne casse pas les portes, ca fait pleurer les concierges. Je n'en ai pas, vous me direz (de concierge, pas de code). Bon, revenons-en à nos moutons (bêêê), et commençons donc ce nouveau mouvement. Le mouvement de libération des anneaux. Que la magie commence, donc. Et revenez-moi cultivés, crénom de nom !
Première chose, libérons les sites web de l'infamie pluginienne. On a des standards, autant les promouvoir et les utiliser. C'est la mode, en plus, vous ferez plaisir à votre mémé. On va parler de vous sur internet si vous lisez ceci. Mangez de l'onglet, c'est bon !
Bien remis de votre premier repas ? Vous êtes végétariens ? bon, passons à une feuille de chou, alors, c'est plus digeste. Suivez le guide, par là. Monsieur Zeldman, qui n'est pas jardinier de profession, contrairement à ce que je voulais vous faire croire, a quand même un don pour faire avaler des oranges aux gens. C'est vrai, c'est pas facile de faire accepter au regard humain un site de cette couleur. Pourtant, le sien, de site, il déchire méchamment dans cette couleur. Et si vous n'êtes pas convaincu complètement, il vous fait le même en blanc, pour le même prix. En dehors de toute considération colorifique, le contenu du site est plutôt sympathique. On y trouve entre autres un lien vers une interview farpaitement intéressante, expliquant pourquoi et comment une entreprise ayant un site web devrait penser très fort à oublier les tables html, et faire le pas vers le tout CSS. Monsieur Zeldman, donc, en plus d'avoir un nom hybride de chanteur populaire faisant valser les monstres sur nintendo, mettra du piment dans vos relations avec internet.
Si ca ne vous suffit pas, ou que vous êtes un furieux du web, par exemple (les deux ne sont pas exclusifs, notez bien), suivez alors la flèche vers les boites. Alors là c'est le panard, vraiment. Tout est là, tout ce que vous cherchiez sans trouver (oui vous avez bien lu, je viens de vous donner un lien sur les spécifications CSS2.1. Maintenant, exercice du jour, trouver ce même lien sur le site du W3C. Vous verrez c'est amusant). Bref, boxes and arrows est un site bien pour les gens bien, et en plus d'être riche (pas au sens capitaliste, rassurez-vous, ca n'est pas aujourd'hui qu'il vous nourrira de cookies et de publicités), il est beau. Oui oui, beau. C'est impressionnant tout de même ce que les gens arrivent à faire avec un simple MovableType. Je suis jaloux.
Après cette mise en boite (ou cette fuite, telle une flèche, selon vos affinités avec les technos web, encore elles), on a bien envie de s'ouvrir l'esprit à autre chose. Sauf que, en bon geek, nous avons un petit monde à nous, et il serait impensable de ne pas y garder les deux pieds bien ancrés. Pour ça, rien ne vaut un blog sur les blogs. Impressionant, mon but initial vient de tomber à l'eau (forcément, à vouloir m'ancrer...). La boucle est bouclée, ce site recense tout ou partie de mes liens précédent. Et ça, ça, c'est agaçant. Se dire qu'on a fait tout ce chemin ensemble pour rien... Bon, après tout, vous venez quand même, si tout s'est bien passé, d'ajouter deux trois liens à votre bookmark.
Ouf. On respire. Vous avez vu, le net est devenu léger, tel votre coeur qui bat pour une autre que moi (mais qu'est ce qu'il raconte celui-là, pas étonnant que je fasse cauchemarder des gens moi...). Léger vous dites ? Terminé le flash, le shockwave, les grosses images ? pas vraiment. Mais le monde va bien. Regardez, même macromedia se met à respecter les standards, et à faire un site utilisable, agréable, simple, efficace. Alors, heureuse ?
note de bas de page: Oz vient de passer. Par dessus mon épaule, il me regarde tapper, et me lance, impulsivement : oh mais le <i> c'est pas du xhtml valide ! c'est mal ! Ce à quoi je réponds donc simplement : mais oui bien sûr. :)
blind date
Ce soir, nous devions aller au cinéma avec Perrine. Je suis encore parti trop tard de l'INSIA, nous avons donc loupé de loin la séance de 20h. Pas vraiment décidés quant au film à voir, nous sommes allés au MK2 Bibliothèque, histoire de retester les sièges amoureux. Conclusion, on a fini par abaisser l'accoudoir tellement ca nous perturbe de partager une banquette qui n'en est pas une. Ca doit être parce que nous sommes plus habitués à partager mon canapé en mode couchette. Même pour regarder buffy, bien calés sous la couette, la tête reposant sur soixante oreillers empilés d'une savante façon.
Nous sommes arrivés vers 22h00 devant le cinéma, après avoir pris un rapide encas (une pizza, pour changer, suivie d'un café, histoire de tenir le coup et de ne pas s'endormir sur le non-lit que représente la banquette). Dilemme cornélien, que voir. Entre films intellos et films intellos, nous avons décidé d'aller voir, sur un coup de tête, daredevil. Avec le bel homme, Ben Affleck, et la bonne femme, dont le nom m'échappe, mais c'est pas grave, vous ne manquez rien. Et puis vous n'avez qu'à faire un alias après tout.
Alors en fait, ce film, c'est l'histoire d'un aveugle qui tient un dialogue de sourd, et qui se retrouve muet devant la méchanceté du monde. Il hérite du caractère impulsif de son père, boxeur de profession, et des yeux de sa mère, qu'on ne voit pas dans le film. Il faut dire, lui non plus ne voit pas, donc tout va bien. Ce bel homme musclé, tel un Val Kilmer masseur, est un tombeur, dont les sens sont sur-développés. Contrairement au bon sens du scénariste, d'ailleurs. Un tombeur, donc, qui tombe à pic, tel l'homme qui valait trois milliards. Enfin là je crois que je m'emmêle un peu les crayons. Tiens en parlant de crayons, j'allais oublier l'un des personnages phares du film, le lanceur d'objets en tous genres, bullseye (prononcez boule z'aïe ze, avec un fort accent irlandais et une cible au milieu de la tête, et vous aurez capté l'essence même du jeu de l'acteur). Dans ce film passionnant, donc, le gentil, qui n'est pas méchant (he's not the bad guy, comme il vous le fera remarquer tout au long du film), se bat contre un méchant, qui lui est très, mais alors très très très méchant. Genre business is business, un capitaliste véreux prêt à se mettre en marcel-bretelles pour tapper sur le coin de la figure quiconque s'opposerait à lui, dans un moment de folie furieuse ou de fièvre aphteuse. C'est un gros méchant, et comme c'est un film américain, c'est un gros noir balaise. Comme quoi, les noirs américains sont tous balaises, et soit des parrains de la mafia, soit des présidents de la république, parfaitement modèles, du reste. A la fin, tout ce beau monde se rencontre : le lanceur de couteaux (bien moins impressionnant que Daniel Auteuil, notez) rencontre la fifille aux charmes très féminins et à la technique de combat éprouvée (à moins qu'il ne s'agisse de charmes éprouvette, j'hésite cependant à faire le raccourci). Le Charmeur aveugle rencontre sa dulcinée parfumée au musk lors d'une blind date organisée, par une magnifique nuit pleine lune qui tourne à l'ouragan (la pluie tombe très très vite à NewYork, vous verrez). Le gros méchant, lui, fini aveuglé par la colère. Et ca fait mal aux genoux, la colère. Ca fait débiter de ces platitudes affligeantes, aussi. Bref, tout le monde voit tout le monde. C'est chouette, on rigole. En fait non, on ne rigole pas. On n'a pas le temps, tellement on passe de temps à regarder sa montre.
Parce qu'au fond, sans rien vous dévoiler du scénario, je vous ai tout raconté, en vous épargnant les redites. Il faut dire, il n'y a rien à raconter. Il y a de l'action, du cul (enfin je veux dire, deux trois bouts de sein par-ci par là), de l'amour, et du rire. Il y a de la pluie, de la nuit, la police et les journalistes. Et malgré tout ce beau monde, il n'y a que le vide. L'immense vide laissé par l'absence de scénario. L'absence de jeu d'acteur. L'absence de sens. Au bout de 40 minutes, très exactement, après maints soupirs, Perrine a regardé sa montre, en se disant que c'était bientôt fini. Mais pas du tout. Nous sommes donc reparti de concert dans notre morne et triste observation de la toile colorée se dressant devant nos yeux.
Sortie de la salle. On se regarde. On éclate de rire. Jamais, même à la télé, je n'avais vu d'aussi mauvais film. Jamais, même en divx, je ne m'étais autant ennuyé. Et jamais ô grand jamais je n'irais voir la suite. Car il y en aura une, évidemment. Et c'est peut-être ce qu'il y a de plus affligeant, après tout.
26 mars 2003
tout roule
Ce soir, on a innové. Adrien est monté sur des roulettes. Dans un premier temps, il a chaussé mes très seyantes chaussures de roller, et nous avons marché, roues en main, jusqu'à une zone plane, porte d'Italie. Après avoir fixé les roues, il s'est lancé. Une heure plus tard, le résultat est plutôt encourageant. Il arrive à avancer un peu, il est un peu plus sûr de lui qu'au départ (ce qui, entre nous, n'est ni surprenant, ni difficile), et il a mal aux pieds. J'oubliais l'essentiel, il n'est pas tombé.
Evidemment, plantés là, sur 5 m², au beau milieu de l'avenue d'Italie, nous avons, fatalement, rencontré des épitéens. Des ? un, pour être exact. Mais pas n'importe quel épitéen, puisqu'il s'agissait d'hogur, un LRDien CSien. CS comme pas Counter Strike, mais comme le CS de CSI, la Chouette Spécialité Intéressante. Réservée aux membres actifs du corps LRDien. Ledit hogur vient de Dijon, je l'ai appris ce soir. Pour être exact, il vient même de Chevigny St Sauveur, soit du même endroit que Brice, mon mentor, l'homme qui murmurait « fait SRS » à l'oreille du manu. Le monsieur qui m'a fait installer linux la première fois. Et puis la deuxième. Et la troisième aussi. Le monsieur qui m'a dit, avec Peio, que Debian c'était bien. Depuis, on sait que j'ai plus qu'accepté ce postulat. Le monsieur aussi qui m'a montré KDE à l'époque où Qt n'était qu'un vague paquet cliquable sur RedHat 5.1. Puis qui a passé des heures à convaincre Peio que Gnome c'était chiant à compiler. Le même, toujours, qui adopte des chats qui s'appellent PERL, et qui se fait traiter de geek alors que pour une fois, il n'y est pour rien. Bref, Brice, c'est l'Homme. (The one quoi. Fin de l'instant JCVD). Donc hogur vient de là. Je vais finir par croire que la Bourgogne est un pays à haute teneur informaticienne. Mon sponsor Debian et néanmoins voisin, speedblue, est lui aussi Bourguignon. La moutarde m'en monte au nez, et les larmes aux yeux. Mais bon, sebc vous le dira, ca ne peut pas valoir la Bretagne. Rien ne peut valoir le petit plaisir du 4h "ptit lu - chouchen".
Hogur a fini par s'éloigner pour retrouver sa dulcinée, qui commençait à s'énerver du fond de son lit à Tolbiac. Il faut dire, habiter en face d'un McDonald a de quoi vous rendre énervé à vie. Limite aigri. J'ai une théorie selon laquelle kiwi serait en fait né dans une friteuse McDo. Vous savez, celles qui font biiiiiip, biiiiiip, biiiiiiiiip jusqu'à ce que quelqu'un daigne s'occuper d'elles. Ca expliquerait beaucoup de choses en tout cas. Peut-être pas cet attrait irrésistible pour le short, cela dit.
Pendant que j'écris, (hed)pe prend un malin plaisir à me rappeler TDD, en répétant inlassablement so unpredictable. Avec l'accent, s'il vous plaît. Et puis, une fois bury me finie, la chorale entame son shalala. Intense. Rocailleux. Noir. crazy life.
someone take this glass away
i'm not myself again
i'm someone else again
c'mon here we go
(shalala) here it comes again (yah)
(shalala) here it comes again (yah)
(shalala) here it comes again (yah)
live a crazy life
J'ai l'air fatigué comme ça, mais en fait je suis complètement épuisé. c'est pas une blog, comme diraient nos amis lorrains. Je suis fin nâze. nâze de chez nâze. Genre nazgul. mes hommages aux dames, mes salutations aux autres, je m'en vais retrouver morphée sans d'avantage me morfondre.
25 mars 2003
Surfin' Safari. (or was it konqueror ?)
Le web est motivant. Cultivant. Enrichissant. Abrutissant aussi. On y trouve de tout, et parfois rien. On y trouve tout le monde, on n'y reconnait personne.
Quoi qu'il en soit, si vous vous êtes toujours posés des questions sur les normes et leur normalité, les règles et leur régularité, et si vous vous demandez pourquoi le e pris dans le o est absent de l'ISO-8859-1, alors vous aimerez lire ceci.
Au passage, vous noterez que c'est extrait d'un site communautaire extrêmement bien écrit. Et dans le coin des débutants, on trouve cette devise, extraordinaire : quand c'est beau, c'est plus joli. Ca donne envie d'utiliser SPIP pour blogguer, à la limite.
C'est grave docteur ?
24 mars 2003
love & hate
Rien ne va, tout va. J'adore les CSS, je m'émerveille chaque fois que je vois une feuille de style s'appliquer à un document non formaté. Et je le vois vraiment, parfois, quand un site distant ramme. Typiquement, mon blog. La magie fait alors son office, et d'un coup de baguette le texte brut devient page.
En même temps, je passe beaucoup trop de temps sur ces foutues feuilles de style. Plus je les change, plus j'ai envie de les changer, pour voir, encore une fois, le charme agir (encore un truc de mec, ça, tiens...). Mais je n'arrive à rien en ce moment, et je ne suis jamais satisfait. Je trouve tout ce que je fais parfaitement laid...
...et encore, mes CSS moches ne sont rien, à côté de mes photos de Normandie qui elles, sont complètement ratées. Je crois que j'ai trouvé pourquoi j'étais de mauvais poil aujourd'hui. Allez, je vais me reposer l'esprit en me saoûlant les tympans avec du bon (hed)pe.
23 mars 2003
balade en Normandie
Une petite image vaut mieux qu'un long discours.
update: pour permettre à tous les gens qui ont des résolutions de nabot de lire ce blog tranquillement, j'ai dû réduire la taille de l'image. Si votre écran n'affiche pas de 800x600, je ne peux rien pour vous, par contre. Go die in sauce.
21 mars 2003
patriotisme
Voilà un excellent article sur les mythes et légendes qui circulent en ce moment, en particulier aux Etats-Unis. Il n'y a pas que l'Europe qui est coupée en deux, selon toute évidence.
Mike Pinkerton (vous savez, le Leader du projet Camino), décrit bien la situation actuelle dans son blog
Tant que j'en suis à parler de politique, je vous conseille le blog de Thomas Noe. J'aime bien sa façon d'aborder les choses.
pensée universelle
You know the world is going insane when the best rapper is a white guy, the best golfer is a black guy, The Swiss hold the America's Cup, France is accusing the US of arrogance, and Germany doesn't want to go to war.
20 mars 2003
Déjà vu
Je suis bon public. Très bon. Parfois trop. Ce ne m'empêche pas d'être lucide. Dimanche, nous sommes allés au cinéma. Sur un coup de tête, pour voir un coup de foudre. Pas à Notting Hill, mais à Manhattan. On n'avait pas fait attention, mais le cinéma était à 3 euros Dimanche.
Donc, le film. Attention les yeux, vous y verrez (si vous y allez), Jennifer Lopez (vous savez, celle qui chante, là, avec un cul dont la renommée est mondiale) et Ralph Fiennes (qui fait des bons films, d'habitude. Enfin il en a fait, du moins. La liste Schindler, le patient anglais). Et c'est à peu près tout, on ne voit qu'eux. Ah non, on voit aussi Stanley Tucci dans un rôle de tête à claque agaçant.
Les dialogues sont... Gentillets. Le scénario est grotesque, comme dans toute comédie romantique, il faut croire. Enfin bref, ca serait un film parfait pour la saint valentin. Si on n'avait pas l'impression de l'avoir vu 100 fois. Il y a du coup de foudre à Notting Hill. Non seulement dans le titre, mais dans le scénario. Il y a du Pretty Woman, aussi. On y trouve aussi un gamin, un peu comme dans "comme un garçon". En gros, on sort de la salle, on réfléchi, et on se dit que c'est un joli mélange. Avec de nouveaux acteur, un nouveau lieu (complètement nouveau, il n'y a plus les tours du WTC...), et... pas de nouveau scénario.
Bon si malgré tout vous déprimez sévèrement, allez-y, ca vous remontera le moral. Sauf si, comme moi, vous décidez d'y aller un jour où le ticket de cinéma est bradé. Là, vous aurez une horde d'abrutis qui parleront, rigoleront, donneront des coups dans les sièges, déjà peu confortables, et feront sonner leur téléphone. Pas étonnant qu'on soit sortis agacés...
Délicate et Saine...
6 jours. 6 jours qu'elle me trotte dans la tête. La voilà, rien que pour vous. Merci AqME.
J'aime mieux le silence
Quand le temps est venu je préfère éviter
Et vivre pour l'instant
Peur de me laisser aller ou simplement rien encore
J'aime mieux laisser du temps au temps
Pour pouvoir vivre comme avant
Pris dans une joie délicate et saine
Seules mes blessures empêchentmes mots
De sortir, de guérir
Pardonne-moi et comprends mes peurs
Je les vis chaque heure
Chaque jour j'en pleure encore
17 mars 2003
C'est bientôt le printemps, fleurissons
Et hop, un petit test musical tiré du blog de fleur
what song :
- makes you want to dance:
- I don't dance.
- makes you happy:
- Les Little Rabbits - une belle fille comme toi.
- reminds you of an ex-lover:
- Urban Species - Listen
- reminds you of an ex-friend:
- Zazie - Chanson d'ami
- describes your relationship with your parents:
- makes you cry:
- Thiéfaine - Je t'en remets au vent
Fiona Apples - Shadowboxer
Pearl Jam - Daughter
Radiohead - bulletproof - makes you laugh:
- The Bloodhound Gang - The ballad of Chasey Lain
- makes you ponder life:
- Otis Redding - Sitting in the dock of the bay
- says a lot about you:
- Benabar - Approchez
- reminds you of the one you love:
- Tarmac - Charleston
- you wish you wrote:
- Queen - We will rock you (these guys had balls, I tell you).
- you never want to hear again:
- Every single song Bob Marley and Damien Saez wrote (hi fleur ! ;)
- you want played at your funeral:
- The happiest song in the world. I don't want people to be sad.
- you want to get married to:
- Jacques Brel - Quand on n'a que l'amour
- makes friends think of you:
- Static X - push it
Mass Hysteria - every song they made - you once loved but got sick of:
- Manu Chao - Me gustas tu
- you love by a band/artist you hate:
- The Pixies - Caribou
- you sheepishly admit to liking:
- Notre Dame de Paris - Belle (just kidding, don't run ! :)
Las Ketchup - Asereje - makes you want to mosh/bang you head:
- Static X - Love Dump
- you'd do anything to see played live:
- Mass Hysteria - aimable à souhait
Dolly - I love your hands
Jeff Buckley - Hallelujah - reminds you of your childhood:
- Jimmy Hendrix - All along the watchtower
- sums up your teenage years:
- Killing Joke - Millenium
- most people like but you hate:
- François Perrusse - ma petite scandinave
- you love the lyrics of:
- U2 - Tryin' To Throw Your Arms Around The World
Nick Cave - Loverman - you used to hate but now love :
- Korn - Wake up
- is best played in the car:
- Pearl Jam - Ten
- you like to fall asleep to:
- Tosca - Every Day and Every Night
- you like to wake up to:
- Max Cavalera - Catch a Spirit
- you like out of your parents record collection:
- Pink Floyd - Run like Hell
- you love that you wouldn't know about if it wasn't for a friend:
- Radiohead - Paranoid Android
- makes you think of someone who died:
- none.
- you love the video more than thetune:
- Fatboy Slim - Because you can
- reminds you of your first crush:
- Noir Désir - La Rage
- is good to listen to whilst holding hands:
- Emiliana Torrini - unemployed in summertime
- you love which is from your favourite movie:
- The music of my favorite movie sucks. Let's pick my favorite tune, from a movie that sucks then, it might balance the whole thing a bit:
- Killing Joke - hollywood Babylon (ShowGirl OST)
- makes you think of the moon:
- Pink Floyd - Dark side of the moon
- makes you think of stars:
- Within Temptation - Gatekeeper
Rose Murphy - Sympathetic little star - makes you think of the sun:
- Les Little Rabbits - La Mer
- makes you think of the night:
- Sisters of Mercy - Temple of Love
- makes you think of sex:
- Xavier - purely sexual
- makes you think of being alone:
- Hooverphonic - out of tune
- makes you smile:
- Bloodhound Gang - The bad touch
- you love to hear at clubs:
- Rammstein - Asche zu Asche
- is not your "typical type" of style but you love anyway:
- Eminem - Without me
- reminds you of your best mate:
- Bjork - Hunter
- reminds you of your siblings:
- reminds you of the one you want but can't have:
- you can sing really well:
- Les Wampas - Ce soir c'est noël
- you love which is instrumental:
- Within Temptation - Blooded
- has only been released recently but you love already:
- Carla Bruni - Chanson triste
lever les ambiguïtés
Ce soir, j'ai beaucoup réfléchi. Tout a commencé quand Perrine m'a déclaré, très solennellement : il faut qu'on repasse chez toi prendre mon portable. Petite scène de la vie de tous les jours qui serait passée inaperçue si ledit portable n'avait pas été là, ostensiblement posé sur la table, sous mon nez. Je l'ai regardé droit dans les yeux (pas le portable, Perrine), avec un petit sourire qui en disait long. Là, elle m'a simplement répondu : pas celui-là, gros bêta, mon portable, le PC.
Tout s'est bousculé dans ma tête. Je me suis mis à chercher à toute vitesse. Il fallait coûte que coûte que je trouve un terme approprié, un mot, une expression, quelque chose pour désigner un portable, un ordinateur portable. laptop ? pc portable ? Ou est-ce que je résonnais à l'envers, est-ce que je devrais essayer d'inverser la tendance et parler de mobile, de GSM ? oui mais quid de l'UMTS, d'ici deux ans ? Que dire des palm et autres pocket PC ? Comment nommer tout ce beau monde ?
Et puis j'ai trouvé. Tout est plus simple maintenant, la lumière s'est faite. C'était tellement évident, j'avais la solution là, sous mon nez, et je ne la voyais pas. Il suffit d'appeler un portable par son nom. Son vrai nom. Le seul nom qu'il me soit possible de lui donner aujourd'hui.
iBook ? PowerBook ? Appelons-les mac, et tout sera plus simple.
14 mars 2003
délicate et saine
Vous aimez vous promener dans Paris ? Avouez, ca donne envie... Ca change de la photographie classique, c'est vrai. Mais c'est là qu'on s'apperçoit que notre capitale est encore bien verte. J'aurais bien aimé pouvoir voir les Deux-Sèvres, mais on ne peut accéder qu'à l'île de France.
En parlant de photographie, je reviens du salon de l'éducation, où j'ai discuté avec Yan-Pierre. Après quoi, il a dû monter le stand insiate, et j'ai pu jouer un peu avec son Nikon D100. C'était bien :) Guy se prête toujours au jeu, j'ai pu le prendre en train de faire de belles grimaces. Il faut vraiment que je prenne le temps de travailler un peu mes photos du weekend dernier, il y en a que j'aime beaucoup, et ca va faire un bon gros mois que je n'ai rien fait sur DA
Bon, Lunar vient d'arriver, et on est en train de scanner ses négatifs, faut que j'arrête de blogguer, ca fait vraiment trop geek là.
(conclusion, il faudra que j'explique le titre du post une autre fois :)
12 mars 2003
SHOUT!
Et hop ! Le take over est lancé.
Je viens d'uploader un paquet icecast-server tout réparé de partout. J'y ai passé beaucoup plus de temps de prévu. J'ai bien fait de subitement penser à le tester en profondeur avant de l'uploader, je serais passé pour un bouffon de première si ca avait cassé pendant l'upgrade. Et c'est ce que ca faisait.
Bref, tout se passera bien maintenant, a priori (on croise les doigts). J'ai dû réécrire la conf de l'icecast du 3rd from scratch, après avoir oublié de la sauver avant une opération de purge, mais sinon tout va bien. Comme Adrien me l'a rappelé, j'ai arrêté de bosser dans /tmp, maintenant je travaille dans /tmp/tmp, c'est deux fois plus sûr :)
Ce soir j'ai discuté 2h avec sebc sur ICQ, et on a recompilé chacun de notre côté une libc6. Ce qui est marrant, c'est que pour ca, il faut au préalable installer xfree-common, la libpng, tout ca... Ce qui est marrant aussi, c'est que la libc déclare un conflit avec php4 en testing (c'est la source même du conflit...). Bref, on a bien geeké (on n'appelle pas ca un troll quand on est d'accord) sur la qualité des paquets respectifs, sur la libc6 en général, et sur GNU, indirectement. Et puis on a parlé d'anniversaire et de paillettes, ca ne manquait pas de brillant, comme discussion.
Bon allez, il est tard, faut que je dorme. J'ai toujours dis que bloguer la nuit c'était mal.
11 mars 2003
tout doux
Et hop ! une soirée efficace. Je suis allé voir Speed, on a audité mon paquet icecast-server, et on a trouvé plein de problèmes, tant dans l'upstream que dans le paquet lui-même. Je me suis aperçu que j'ai perdu un gros bout de boulot, parce que j'ai la sale manie de travailler dans mon /tmp. Et de rebooter derrière.
Bref, après m'être démoralisé un grand coup, je suis allé me finir chez moi, avec une petite partie de c&c. Je fais définitivement un piètre terroriste, il va falloir que je m'améliore sérieusement. Un jour. Quand j'aurai le temps.
J'ai travaillé un poil mes photos, au grand dam d'Adrien qui m'attendait pour se geler (GLA GLA). Je n'ai pas touché aux photos de dimanche, mais j'ai fini de commenter l'album photo de la soirée HSC. C'est déjà pas mal.
En parlant de photos, il faut vraiment vraiment que je pense à regarder les négatifs de lunar, et que je fasse des tests de scan. Après ça, il faut vraiment vraiment que je lui réserve une après-midi, genre un weekend je sais pas quand, vu mon planning actuel. Et hop ! On rajoute ca à la TODO.
Si je résume, donc, je dois :
- travailler mes photos (encore)
- travailler mes paquets (toujours)
- regarder le nouveau geronimo qui a un changelog de 3 kilomètres (ca a l'air sympa)
- lire et répondre aux 170 mails que j'ai de retard dans ma INBOX. (et hop, 20 de plus)
- regarder phpgroupware.
- préparer mon cours de PERL pour demain. Et ça, c'est presque un pélerinage de tous les instants
Depuis hier, j'ai donc utilisé mon droit de vote, réussi à avancer dans mon paquet (ce soir j'upload, c'est décidé), et dormi, un peu. Ca fait cher la soirée, à ce régime là j'y suis encore dans 18 ans. Ce qui me fera un âge bien respectable, j'en conviens.
10 mars 2003
tempus fugit
Et voilà, encore un weekend trop court. Alors là, je n'ai carrément rien fait de ce que je voulais faire tellement la liste est longue...
Vendredi soir, soirée geek entre consultants HSC. Ces gens me sont vraiment sympathiques. Ils sont tous ce qu'on peut appeler des geek fourbes, ou des geek sociaux. Un peu comme moi, en fait. Il y avait tout le monde sauf Thomas (snif), et on a discuté de vraiment plein de choses. Jean-Baptiste, mon mentor chez HSC, s'est acheté un iBook. Ca m'énerve, ils y passent tous, je sens que mon heure approche. Matthieu, quant à lui, a tout de suite deviné de qui je parlais quand je décrivais Jean-Marie. J'étais sur le cul. Ce type connait tout le monde. Bon il faut dire, JMD et Matthieu travaillaient tous les deux chez Ubizen, ca aide. Mais définitivement, le monde est petit. Après 6 heures très sympathiques donc, je suis revenu en roller de Montrouge. Il était 3h du matin, il n'y avait personne sur la route, et c'est bien heureux. Le Martini commencait à me passer dans le sang, et la vitesse me grisait un peu. C'était très chouette, mais à bien y penser, ca devait être un poil dangereux aussi. Ceci dit, j'ai réussi à ne griller aucun feu, et à ne jamais tomber. Je devais être bien. Et puis après tout, 55cl de Martini, ca ne peut pas faire de mal :)
Samedi, journée calme. Levé 11h, réveil tranquille, malgré l'insistance de Perrine à partir (elle était réveillée depuis 8h, je la comprends). Je suis allé faire des courses, pour faire moins clochard. Et pour faire plaisir à TDD, j'ai acheté un nouveau jean, un 501 noir. Non mais :)
Toujours tranquillement, nous avons passé l'après-midi à flâner, et 19h venues, nous sommes allés manger à l'Epsilon, Bd des Gobelins (ou est-ce une avenue ?). Resto Grec, très sympa et vraiment pas cher (9EUR le menu, c'est vraiment bien). Puis retour à pinces au 3rd, histoire de profiter du beau temps, et regardage de Buffy (quand je vous dis que c'est une drogue...). Avant on a même eu droit à SmallVille, série pitoyable et ultra prévisible. Je devrais faire des scénar pour la télé, je suis sûr que ca marcherait. Après toute cette violence gratuite (Buffy s'est faite violer ou presque, Tara s'est fait assassiner, le bonheur...), on s'est calmés devant Souchon. France 3 diffusait le concert auquel nous avions assisté en Avril dernier, c'était chouette. Puis dodo.
Dimanche, levé 9h. Alors là, je ne vous raconte pas mon état de déchet. Perrine à roupillé jusqu'à 10h, et on est parti retrouver une de ses amies aux buttes Chaumont. Balade, resto marocain (très bon, raisonnablement hors de prix), puis direction maison pour moi. Il faisait super beau, je suis donc parti en roller à 16h, directions les Tuileries. J'ai fait une centaine de photos, c'était vraiment sympa, et il faisait diablement beau. vers 19h30, j'ai retrouvé ma soeur, qui passait un weekend à Paris. On est allé boire au pub de Montparnasse, c'était bien. La tequila sunrise était très réussie :)
Sur le chemin du retour, j'ai croisé bankair, et on a diné ensembles. Puis C&C avec adrien et rubix pendant 1h.
Je n'ai donc pas eu le temps de :
- travailler mes photos (snif)
- travailler mes paquets (re snif)
- regarder le nouveau geronimo qui a un changelog de 3 kilomètres (mais euh !)
- lire et répondre aux 150 mails que j'ai de retard dans ma INBOX. Donc tous les trucs réellement importants !...
- voter pour le DPL
- regarder phpgroupware.
mine de rien, je viens d'écrire un sacré morceau de ToutDoux :)
07 mars 2003
Si j'étais américain...
Si j'étais américain, qui serais-je. Serais-je républicain ou démocrate ? Serais-je pour la guerre, ou contre la guerre. Saurais-je où se trouvent ces arrogants de Français ? Ces blonds germains et ces Russes Rouges ?
Ou peut-être que j'écrirais ça...
Il faut d'urgence que j'arrête de réfléchir, je crois. Et que j'aille dormir aussi. Ah non, tiens, ca je ne peux pas. J'ai réunion de Geeks ce soir. Chouette !
06 mars 2003
balade nocturne
Hier soir nous sommes allés faire du roller avec Eve. A l'origine, nous devions être un petit groupe, groupe qui s'est amenuisé au fur et à mesure de la journée (grosse crise de motivation, semble-t-il)...
C'était ma foi fort sympathique. Et très différent de la dernière excursion roller qu'on avait faite avec Bankair, Kiddik et Gaëlle. Plutôt que de rouler comme des fous furieux en mal de sensations fortes et d'exercice, nous avons opté pour une allure relativement calme, ce qui nous a laissé la possibilité de discuter d'un sacré paquet de choses.
Pourtant, même à notre allure tranquille, on a bien roulé ! Nous avons pris le boulevard Voltaire et remonté le canal Saint Martin jusqu'à la Gare du Nord. De là, nous avons suivi Opéra, puis Madeleine, par les grands boulevards. Une fois arrivés derrière cette église plutôt atypique, nous avons récupéré vers les Champs Elysée et nous les avons remontés jusqu'à l'Arc de Triomphe. Une fois devant le drugstore, direction Tour Eiffel, tout éclairée, puis, sans pause (on est courageux ou on ne l'est pas, n'est-ce pas :), direction les quais de Seine. De là, nous nous sommes orientés vers le boulevard Saint Germain, qu'on a perdu en discutant, étourdis que nous sommes. Nous sommes donc arrivés rue de Rennes sans trop comprendre comment on avait pu dérivé (non mais sérieusement, vous connaissez comme moi la taille du Bd St Germain, c'est quand même difficile de le perdre !...), on a donc repris vers Saint Germain des Prés. Il était un peu tard (22h) pour la messe étudiante, on a donc continué notre route et fini de remonter vers le jardin du Luxembourg, pour revenir en trombe (ca descend, forcément) vers le bas des Gobelins. Après la rude pente de ladite avenue, nous étions bien assoiffés, et le fait d'évoquer les nombreux bars devant lesquels nous passions (et qui nous rappelaient tous quelqu'un), nous a fait faire demi-tour vers la Pompe à Bière. C'était marrant de parler de tous ces bars, d'ailleurs, et Eve dis imaginer parfois les photos des gens avec qui elle boit habituellement dans ces bars placardées aux vitres... Parfois elle a un petit quelque chose d'Amélie Poulain je trouve :).
Après un demi litre de bière et un croque-machin (le machin dépendant de chacun, mettez-y ce que vous voulez), nous nous sommes rentrés, un peu fatigués, vers nos maisons respectives. L'avenue d'Italie étant toute tranquille et toujours pareille à elle-même, il n'y a pas grand chose à raconter dessus. En ce qui me concerne, fin de la balade : minuit et demi. Ce qui fait, tout de même, trois bonnes heures de roller, et une bonne heure de buverie.
D'ailleurs en parlant de buverie, c'est drôle, nous avons parlé, entre autre, de propriété intellectuelle, et de la difficulté d'expliquer et de justifier nos opinions «libres» à notre entourage. Et ce matin, je tombe sur ca. La journée commence bien :)
05 mars 2003
Un peu d'histoire...
Organisation des Nations Unies (O.N.U.)
10 janvier 1946, 16 heures
Ouverture de la première Assemblée générale, avec la représentation de 51 nations
Central Hall, Westminster, Londres
Président: Dr ZULETA ANGEL (Colombie)
Résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui, deux fois dans l'espace d'une vie humaine, a infligé à l'humanité d'indicibles souffrances, et animés par une foi inébranlable et en la liberté et en la justice, nous nous sommes rendus dans cette métropole britanique, si profondément empreinte d'une majesté héroïque, pour constituer l'Assemblée générale des Nations Unies et commencer à appliquer avec sincérité et loyauté la Charte de San-Francisco. Cette Charte, parce qu'elle fut discutée librement et démocratiquement, tous l'ont acceptée sans réserve, sachant que les organes dont elle portait la création se montreraient dignes de sa mission historique, Celle-ci consiste, en somme, a maintenir la paix et la sécurité, au besoin en recourant collectivement à l'emploi des forces aériennes, terrestres et navales, et à créer, par une coopération appropriée, dans les domaines économique, social, culturel et humanitaire, les conditions de stabilité et de bien-être ntcessaires pour assurer entre les peuples des relations amicales et pacifiques, fondées sur le principe de l'égalité des droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes.
C'est une tâche ardue et difficile, encore que réalisable, et c'est, en tout cas, une tâche impérieuse et urgente, parce que I'humanité a les yeux fixés sur nous et attend à bon droit, et dans une angoisse compréhensible, que nous nous montrions capables de l'exécuter. Il est évident que nous ne saurions, une fois de plus, tromper impunément cette humanité, aujourd'hui plus que jamais, a la suite de la plus terrible et de la plus dévastatrice des guerres.
Or, nous ne la tromperons pas. Quelque chose nous dit intérieurement que, portés par un sentiment humanitaire, large et sincère, nous saurons relever nos coeurs et appliquer aux problèmes de la paix l'esprit de coopération, la ténacité, l'abnégation et les connaissances techniques qui, appliqués aux bouleversants problèmes de la guerre, assurèrent ce triomphe splendide des démocraties qui nous vaut d'être réunis ici. C'est quelque chose que le souvenir de San-Francisco, où les plus graves difficultés ont été surmontées dans une atmosphère de bonne volonté, illuminée par les dernières lueurs tragiques de la conflagration mondiale. C'est quelque chose que l'efficacité et l'harmonie qui régnèrent au Comité exécutif et à la Commission préparatoire. C'est aussi l'intérêt tout spécial que les grandes Puissances ont témoigné au fonctionnement des organes des Nations Unies. C'est encore cette bonne volonté dont nous nous sentons tous animés pour la réalisation d'une tâche qui ne le cède à nulle autre en élévation, en grandeur ou en importance, parce qu'il n'est pas de but plus digne de l'intelligence et de la volonté des dirigeants que celui de maintenir une paix fondée sur une entière coopération internationale, dans le dessein d'alléger les malheurs de l'humanité
A la réalisation de cette tâche, tous, grands et petits, forts et faibles, nous apporterons un concours sans restriction et sans défaillance.
Les cinq grandes Puissances qui, en vertu des Articles 24 et 27 de la Charte, et par la nature même des choses, assumeront la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité apporteront non seulement le poids immense de leur force militaire, financière et industrielle, mais quelque chose de plus important encore, et sans quoi cette même force ne serait que l'instrument d'un cataclysme auquel on n'ose penser : la bonne volonté pure de toute idée d'intrigue et de ruse, et l'esprit de coopération nécessaires pour maintenir entre elles la bonne entente sur laquelle repose toute notre Organisation.
Les autres Puissances ont déjà déposé, en signant la Charte, et a titre de contribution initiale à la grande ceuvre, une partie considérable de leur bien le plus précieux et le plus sacré: je veux dire leur souveraineté. Elles ont fait le sacrifice avec une émotion profonde, mais sans hésiter, et en pensant que c'était le commencement d'une ère nouvelle dans laquelle leur sécurité sera collectivement garantie par des moyens appropriés et efficaces, et tout attentat ou agression dirigé contre elles, sévèrement réprimé.
Mais elles ont encore une autre obligation à remplir, celle de collaborer loyalement au maintien de I'harmonie entre les grands, avec la certitude que toute politique, ou toute action inconsidérée de nature à compromettre l'union des grandes Puissances, équivaudrait à un suicide.
Dans cette Assemblée qui, selon un mot célèbre, est la tribune de I'opinion publique universelle, les petites Puissances auront, d'année en année, l'occasion de faire entendre leur voix dans une atmosphère aussi libre et aussi démocratique que celle dont elles ont bénéficié à San-Francisco et à Londres.
Cependant, nous ne devons pas perdre de vue que l'importance et l'influence de cette voix dépendront moins des dispositions de la Charte sur les fonctions et les attributions de l'Assemblée que de la sagesse, du jugement, de l'esprit de coopération et du sentiment de justice qui l'inspireront et l'animeront.
Appuyée sur la raison et pénétrée d'un sens humanitaire authentique et pacifique, cette voix ne manquera pas d'être écoutée et respectée par le Conseil de sécurité.
D'après I'Article 2 de la Charte, l'Organisation est fondée sur le principe de I'égalite souveraine de ses Membres, ce qui, après tout, n'est pas incompatible avec la constatation de ce fait patent que la responsabilité principale du maintien de la paix appartient à ceux qui ont le plus de moyens pour accomplir cette tâche.
Que ce principe ne reste pas lettre morte dans la Charte, c'est ce que prouve la circonstance, peut-être déconcertante pour plusieurs, que l'insigne privilège d'ouvrir cette assemblée des Nations Unies, formée de tant de personnalités illustres, échoit à l'obscur repréentant d'une petite République ibéro-américaine qui ne saurait s'enorgueillir de sa force militaire ni de sa puissance économique, mais qui est fière de sa structure juridique et de son organisation démocratique et de son amour de la liberté.
Références et textes complets.
04 mars 2003
La journée de la femme
Aujourd'hui était un jour comme les autres. Et pourtant complètement différent. Alors quoi, qu'est-ce qu'elle avait cette journée ? Ma foi, rien. C'est juste que, contrairement aux habitudes, la proportion de nébuleuses (du nom des demoiselles qui résident dans la bulle, ca vous plait ?) était en hausse. Solveig a passé la journée à nos côtés, Gaëlle est restée un bout de temps, et notre fée nationale nous a fait l'honneur de sa présence toute l'après-midi.
Contrairement aux semaines passées, j'ai eu un peu de temps pour travailler sur mes paquets Debian, et j'ai entre autre pris le temps de me pencher très fort sur icecast. Ce truc est dans un état pitoyable, et l'ancien mainteneur ayant laissé tombé sans rien dire, ca n'arrange pas les choses. Je suis donc parti pour faire un gros take over, et m'approprier le paquet. Evidemment, pour que ca marche, il faut que ca soit encore plus impeccable que mes autres paquets, donc j'y passe du temps. Et comme le configure de base est pourri jusqu'à l'os (déjà que c'est un script GNU, si en plus d'être illisible il ne fonctionne pas, vous imaginez un peu la sauce...), j'en ai, du boulot. Enfin ca prend forme, je n'ai plus qu'une erreur (pas de page de manuel, va encore falloir que j'écrive un script troff, quelle horreur !), et un warning (alors celui-là par contre, ca fait 8 mois que j'y réfléchi, je crois que je vais le laisser tel quel et envoyer lintian se faire voir). Après ca, un tout petit peu de boulot sur la localisation, et hop, c'est parti pour le pool. Bref, une bonne journée pour mes projets personnels.
Evidemment, c'était aussi une journée comme les autres, et par conséquent, ca c'est fini en grosse partie de Warcraft. Avec les Sups. A 10, je dois avouer que c'est un peu fatigant. Mais on s'est amusé tout de même, et les filles ont eu l'air de passer un bon moment. Lunar, lui, a encore râlé parce que son papier n'avançait pas, mais on sentait dans son regard qu'il était fort content d'avoir retrouvé quelques réflexes elfiques. Ca y est, ca n'est plus une quiche :).
Après ces jeux du cirque moderne (un orc a tout d'un animal de foire, avouez), nous sommes allés manger avec Eve, Lunar et Solveig. Ca n'a pas été facile de les motiver, mais je ne regrette pas, c'était bien sympathique. On a encore parlé de tout plein de trucs, de bouquins, de SF, de politique (terrain glissant, attention les gens), de sexe et d'épinards. Tout un programme. Après ca je suis allé constater que Colt merdait toujours (2s de ping sur free, rien que ca...), et je suis rentré calculer mon net imposable pour l'année 2002. Et hop, retour dans notre beau monde capitaliste, et dans notre merveilleux pays de libertés de l'homme, où il est naturel d'avoir un revenu imposable supérieur à son revenu net. Grooovy.
Et me voilà à écrire encore une entrée, ajouter un bloc à ma partie de tétris géante contre Internet. Il va falloir que j'arrête, pourtant, sinon ca n'est pas contre Internet que je vais perdre, mais contre le sommeil. Et ca, cette nuit, c'est hors de question, j'ai une revanche à prendre sur la nuit dernière. Sur ce donc, na-night !
03 mars 2003
Parisian Walkways
J'ai passé un bien bon dimanche. Je le termine sur une bien bonne lecture, d'ailleurs. Je vous invite tous à lire cet extrait du blog de Doug Hyatt, daté du 18 Février, et intitulé : The Bushes Suck; Wes in 2004!
Après cette toute petite interruption américaine dans ma vie, je vais en revenir à mes amours actuelles. C'est vraiment très curieux. Il y a encore deux ans, je ne pouvais plus supporter Paris. Les tristes mines, le stress, mon appartement - ou ma boite à chaussures, c'est selon, tout cela contribuait à me miner le moral et me faire haïr au plus haut point cette ville morne. Aujourd'hui, je l'apprécie de plus en plus. La campagne et les choses simples me font toujours cruellement défaut, mais j'ai appris à découvrir et apprécier la capitale et tous ses charmes.
Aujourd'hui, après quelques heures de fainéantise devant un écran (buffy, Ally, à croire que toutes les américaines ont des noms en 'y'), nous avons décidé d'aller faire un tour dehors avec Perrine. Direction le louvre, le jardin des tuileries. Et là, j'ai vu l'un des plus beaux couchers de soleil de ma vie. Sans mentir, ç'en était féérique, incroyable. Le soleil, dans un ciel de braise, teintait les vieilles pierres de rouge, et au loin, en parfait alignement avec le Carrousel, l'obélisque et l'arc de triomphe resplendissaient. La tour Eiffel était prolongée par son ombre dans les nuages, et moi je jurais mes grands dieux que plus jamais on ne m'y reprendrait à oublier mon appareil photo en un pareil moment. Perrine était plutôt soulagée, d'ailleurs, elle déteste quand je prends des photos.
Après en avoir pris plein les mirettes, nous sommes allé manger dans un restaurant Polonais. C'était sympathique, raisonnable, et typique. Pour ne rien gâcher, c'était dans un chouette quartier. A côté d'une église dans laquelle on donnait une messe, en polonais justement. Quand je dis à côté, c'est une erreur. C'était dans la crypte de l'église. Atypique et charmant.
Pour mettre fin au rêve, on a fini devant le film de TF1, un gentil navet avec Gere et Roberts. Rien de bien remarquable, sinon que c'était un navet. Mais c'était à peu près ce qu'il me fallait pour clore le weekend. Un peu de calme dans un esprit bien encombré à l'idée de reprendre les modules. Et la semaine.
01 mars 2003
boom boom
Ca faisait des mois que j'attendais ça. Que je cherchais l'évidence. Je viens de le trouver, je suis rassuré et content. Tous les américains ne gobbent pas bêtement ce que leur racontent les media, tous les américains ne boycottent pas notre façon de voir les choses actuellement. Assurément, il y en a quand même qui en tiennent une couche (lisez les commentaires...), mais je suis fort content qu'il reste encore en ce monde des gens posés. Et qui développent de très jolis jouets :)
pfiou.
Un geek en société
Aujourd'hui, j'étais invité à l'anniversaire de la soeur de Perrine, chez ses parents.
Après un apéritif tout à fait calme, nous sommes passés à table. Et c'est là que tout a commencé. Avec une boite d'allumettes. Une simple boite d'allumettes... sur laquelle on pouvait lire, en gros, en gras, là, juste sous mon nez : Hyatt. Pour ceux qui se posent la question, c'était une de ces petites boites d'allumettes qu'on vous offre dans les hôtel, dont celui-ci. Mais la coincidence était relativement curieuse. Sur le coup, je me suis dit que décidément, j'étais omnibulé. Ca n'a fait qu'empirer.
Le plat de résistance arrive. C'est du canard. L'un des convives regarde Carole, bientôt 3 ans, et lui fait : coin ! Aïe aïe aïe... et c'est parti pour 2 heures de coins coins silencieux, de tourmente musicale dans ma tête.
- manu tu veux un peu de vin ?
- coin ? euh, quoi ?
Il y a des moments comme ça, où je souhaiterais ne jamais avoir rencontré Lunar. Ca passe vite, heureusement.
Wifi, IPSec et sélénites
Ce soir j'ai un peu mis un vent à Lunar. On devait parler de son papier sur la mise en place d'IPSec pour sécuriser un réseau Wifi, et à 19h30, je suis parti jouer à War3. Bon il faut dire que Lunar jouait à CS, lui, donc j'ai cru qu'il avait oublié. Bref. Il faudra qu'on en reparle la semaine prochaine. Plus je lis sur IPSec, plus ca me semble super bien foutu. Je ne sais pas si c'est parce que mon bouquin est particulièrement bon, mais ca m'emballe.
D'ailleurs je commence à me faire peur. Je me surprends à penser que je vais acheter un iBook, ou un PowerBook 12' pour tester le Wifi. Ca m'ennuie, parce que je voudrais vraiment pouvoir bosser et glander sur mon portable, et une pomme a beau être moins chère, plus équipée, et plus jolie, ca n'en reste pas moins une pomme. En même temps j'aimerais bien avoir un PPC, juste pour voir. Je suis sûr que j'adorerais me prendre la tête à débugger des softs qui se chient dessus avec les problèmes d'endianess. Bref, je tremble. D'ailleurs mon portefeuille aussi. Et mon appareil photo, à qui j'ai promis un compagnon d'ici moins de 6 mois, est vert de rage que je l'oublie comme ca.
Tiens c'est vrai ca, je vais me remotiver un peu pour la photo, ca fait longtemps que je n'ai pas pris le temps de mitrailler. D'ailleurs Lunar m'a prêté ses négatifs, je vais pouvoir tester mon scanner à diapos, chouette !
Bon allez, fini de jouer avec les CSS & Co (je viens de corriger le problème qui empâchait IE de visualiser le site :), et au dodo. C'est pas tout, mais j'ai un repas sérieux demain midi, faudrait pas que j'arrive déchiré.
Nuité mes seigneurs.
Sombres Efforts...
J'ai fait de gros efforts de luminosité et de clarté ce soir. Les tons jaunâtres et saumâtres de mn blog me déplaisaient, et M. Hyatt m'a donné des idées. Après 2h30 de bricolage dans mes templates et de triffouillage dans ma CSS, mon movableType fait enfin honneur à son nom. Ca me plait bien comme ça.
Et vous ?