octobre 30, 2003
hit me baby one more time...
Il y a des jours comme ça où on ne peut plus voir son blog en peinture. Chaque apparition de la chose sur votre navigateur vous donne envie de vomir, et vous tournez en rond sur csszengarden en vous disant que vraiment, il est tant de relifter le bébé.
Généralement, c'est aussi ce genre de jour où vous tombez sur un gros bug d'IE. Tellement gros qu'on met une heure à le contourner, après avoir passé une heure à se demander si on n'avait pas fait une bêtise quelque part dans sa feuille de style.
Bref. Asi est mi vida loca, comme dirait l'autre.
octobre 29, 2003
précarité
Comment se faire virer en 2 minutes ? Tenez un blog. Tout simplement.
Vous permettez que j'aille vomir ?
septembre 24, 2003
In the house of flies
blog Out a évolué, hier soir, à l'insu de tous. Il s'est déplacé, virtuellement, d'un serveur à un autre. Concrètement, ça ne change rien. D'autant qu'en réalité, les fichiers n'ont pas bougé. Mais je vais enfin pouvoir avoir des statistiques fiables, et ça c'est important.
Pendant ce temps là, dans le reste du monde, on se tappe dessus, comme d'habitude. Mais là, c'est la guerre des geeks, ouverte, totale. Dont voici la déclaration. Verisign a ouvert les hostilités, en lançant Site Finder, un chouette service d'après leurs commerciaux, une catastrophe techniquement, et un morceau de bravoure shameless pouvant potentiellement leur rapporter des millions de dollars.
Concrètement, que se passe-t-il maintenant ? Vous pouvez essayer. Tappez une adresse se terminant en .com ou en .net dans votre navigateur. N'importe laquelle. Par exemple, http://blogoutnexistequedansvotreimagination.com. Au lieu d'avoir une erreur franche, vous tomberez désormais sur le service de Verisign, qui vous aidera à trouver la vraie adresse, celle que, vraissemblablement, vous vouliez visiter. A première vue, pour n'importe qui, c'est plutôt chouette. Enfin ca le serait si Verisign n'en profitait pas pour vous coller moult publicités, et un joli cookie pour vous tracer comme il faut. Ca le serait si ça ne cassait pas en partie tous les filtres anti-spam de la planète. Ca le serait, surtout, si ca ne générait pas une pagaille pas possible dans la gestion des mails envoyés sur notre belle terre. Oui parce qu'au passage, Verisign a aussi mis un serveur de mail répondant sur toutes les fausses adresses, qui devrait en théorie et dans le meilleur des pires cas dire au revoir tout de suite, mais qui en profite pour récupérer deux trois adresses email, tant qu'à faire.
Le reste du monde a très vivement réagi, en prenant des contremesures drastiques, résumée chez Imperial Violet. Même l'ICANN, a priori responsable de cette catastrophe naturelle à la base, est allé au front, timidement. La démarche la plus aboutie restant celle de l'IAB, qui a publié un document complet sur les problèmes posés.
Chez Verisign, on ne semble pas résolu à laisser tomber le projet pour autant. Dans sa réponse du 21 Septembre, Russell Lewis, Executive Vice President, avance des arguments tant intelligents qu'imparables tels que « oui mais les autres ils font pareil, d'abord », ce qui n'est qu'à moitié vrai. Mais le meilleur reste quand même cette petite phrase effrayante :
As to your call for us to suspend the service, I would respectfully suggest that it would be premature to decide on any course of action until we first have had an opportunity to collect and review the available data.
Imparable, vous dis-je.
En attendant, si vous voulez faire bouger les choses dans le bon sens, il reste toujours cette pétition.
- Slashdot - Resolving Everything: VeriSign Adds Wildcards
- ONLamp.com - Paul Vixie on VeriSign
- The Register - Verisign backlash gathers force
- haque.net - Explication détaillée du problème par Jason Garman
- Nuclear Elephant - A look into Verisign's Anti-Competitive Past
- HSC - Why we must afraid by .COM and .NET wilcard DNS put by Verisign ?
septembre 15, 2003
pas de fumée sans feu
l'une des caractéristiques des arts électroniques, c'est leur sensibilité aux dynamiques sociales et aux questions politiques.
C'est avec cette petite citation de Gerfried Stocker, tirée d'un article de libération (agaçant au possible, par ailleurs, à sans arrêt employer digital pour numérique), que je découvre aujourd'hui l'existence du festival Ars Electronica, qui a pourtant mon âge - à quelques poussières d'étoile près.
Il est assez difficile de trouver autre chose sur ce festival que son propre site. Après une lecture rapide des quelques articles que j'ai pu trouver à son sujet, il me rappelle beaucoup une fameuse nuit cyber organisée sur canal+ il y a de cela huit ans. C'est à dire un peu de culture geek, et beaucoup de culture kitch. Ce qui est intéressant, ce sont les thématiques abordées - plus que la façon dont elles sont traitées. Cette année, le festival concentrait ses efforts autour d'un sujet très opaque : le code. Volonté désespérée d'attirer de jeunes informaticiens hype de tous poils pour redonner un coup de fouet à un concept vieillissant, ou réelle ambition, dans un cas comme dans l'autre je suis très étonné. Le profil historique du festival ne ressemble en rien à celui d'une LAN party, encore moins à celui d'une coding party. Et pourtant, le pari semble réussi.
Toutes ces considérations obscures mises de côté, il en reste la petite phrase du départ. La petite phrase qui fait qu'étrangement, on a envie de reconsidérer des gens habituellement classés dans la catégorie des parfaits asociaux. La phrase qui politise l'attitude geek.
Ce festival, comme de nombreux journaux, lobbies, associations, groupements scientifiques et économiques, met sur la table le problème des brevets logiciels. Le débat est brûlant en Europe. En particulier dans le milieu du logiciel libre, mais aussi de l'autre côté, celui des gros bonnets de l'informatique. Ce qui est regrettable, c'est que pas une seule des entreprises qui sont concernées en premier lieu par ce genre de décision (comprenez les PME-PMI) ne semble vouloir s'impliquer dans le débat. Du coup, le pugilat actuel ressemble fort à un combat perdu d'avance entre néo-terroristes électroniques et ultra-conservateurs du grand capitalisme mondial.
Pourtant, la possibilité de déposer des brevets sur la propriété intellectuelle n'est pas sans poser de problèmes. Les dérives ont déjà été constatées aux États-Unis, et c'est d'autant plus triste. Imagineriez-vous un seul instant qu'un journaliste puisse être attaqué parce qu'il a utilisé une figure de réthorique dans un article ? Bien sûr que non ! Pourtant c'est typiquement le genre de choses qui sont brevetées outre-atlantique, si on l'adapte à l'informatique, par exemple. Le débat actuel, pour certains, consiste à réduire la portée des brevets logiciels. Qu'on ne puisse reprocher à ce journaliste d'avoir utilisé une figure de réthorique que dans le cadre d'un article sur les ornithorynques. Le débat de fond, pour la communauté du libre, c'est d'empêcher de telles aberrations, tout court. Et ça n'est pas gagné. Tout laisse présager le pire, au vu des enjeux financiers. Il serait facile de se décourager et de baisser les bras.
Mais si au lieu de ça, pour une fois, on se battait un peu plus fort ?
août 29, 2003
rancuniers ?
Pas de paroles, juste des photos. Une photo pour tous les jours, une tranche de nous, une expression différente de notre vie. Un parallèle visuel. C'était une chouette idée qu'a eue jadawin. Et on va essayer d'en faire quelque chose de chouette. Notre regard fixe donc désormais un point commun, par ici.
juillet 16, 2003
Avis de décès
Ça faisait des années qu'on en parlait. Des années qu'on le répétait à Chiche. Netscape est mort. Sauf que cette fois, contrairement à toutes les autres, c'est vrai.
Déjà, en 1999, Jamie Zawinski annonçait la mort clinique du projet mozilla. Si ses conclusions se sont avérées fausses, au regard de la situation actuelle, son étude n'en est pas moins pertinente.
Netscape est réellement mort avec sa version 3. Plutôt que de profiter de l'énorme popularité du navigateur pour le rendre encore meilleur, Netscape s'est reposé sur ses lauriers. La version 4 en est l'exemple le plus flagrant. Le moteur vieillissant s'est essoufflé à la vitesse de la lumière, et a montré ses limites avec le (non) support de la norme CSS. Pourtant, Netscape avait été moteur d'innovations, d'idées, et à l'origine d'un bon produit.
Mozilla, quant à lui, est à l'origine une tentative désespérée de Netscape de surfer sur la vague opensource pour sauver son image et son pécule. Les débuts du projet sont difficiles, très difficiles, et les problèmes de licenses, entre autres, font que l'équipe décide de repartir de zéro. Et c'est là que commencent les vrais ennuis, que naissent les vraies erreurs. Voulant faire trop bien, trop gros, le projet Mozilla réimplémente la roue, rayon par rayon. On sait aujourd'hui que les technologies développées sont puissantes, et bien pensées. Bugzilla est un excellent système de suivi de bug. Et XUL, par exemple, permet de faire bien plus qu'un navigateur. Et c'est peut-être là que le bât blesse. Plutôt que de se baser sur un toolkit libre et d'en étendre ses fonctionnalités, le projet a perdu beaucoup de temps à tout repenser, coder, tester, peaufiner. Aujourd'hui, bien sûr, Mozilla est un excellent navigateur, et son moteur, gecko, est universellement reconnu comme le plus efficace et respectueux des standards. Mais Mozilla a bientôt 6 ans, et la première version utilisable date de décembre 2000. Dans le même temps, IE a évolué très vite, et dans le bon sens. Il a été le premier navigateur à offrir la qualité de navigation et de rendu dont personne ne pourrait se passer aujourd'hui.
Dans le même temps toujours, naissait un autre projet, dont les méthodes de développement et les ambitions étaient assez différentes. Ce projet s'appelle konqueror, et repose sur KHTML et KJS. Fondations choisies récemment par Apple comme base de Safari. La première version utilisable date de l'été 2000. Aujourd'hui, les deux projets ne sont pas réellement comparables. Malgré ma mauvaise foi (avouée) à l'égard de Mozilla, je reconnais volontiers que KHTML a du retard sur Gecko. Mais konqueror a été conçu par une équipe de 25 personnes, si on compte les auteurs des icones. Et KHTML est le résultat du travail de 5 développeurs. Ce qui m'amène une fois de plus à me poser des questions sur la pertinence des choix originels de Netscape.
Netscape est mort, donc. Et c'est tant mieux, après tout. La position d'AOL était très ambigüe ces derniers temps, elle l'est beaucoup moins maintenant. La position de Netscape face à Mozilla était inconfortable depuis Netscape 6.0 (plus lent, plus buggué, et plus gros, à fonctionnalités équivalentes), elle l'est, également, beaucoup moins maintenant. C'est tant mieux, mais c'est inquiétant dans le même temps. Cruel aussi, pour les développeurs qui viennent de perdre leur boulot.
Une fois de plus, je me pose le problème du financement du logiciel libre. Si de petits projets vivent très bien avec le modèle idéaliste geek, sans contribution particulière, les gros projets, quels qu'ils soient, sont tous plus ou moins dépendant d'entreprises les finançant. KDE dépend évidemment assez lourdement de Trolltech, mais aussi de MandrakeSoft. Ces deux sociétés emploient beaucoup de développeurs KDE, et contribuent beaucoup au financement du projet. Mozilla dépendait de Netscape pour la même raison. Et même les hackers de Gnome, qui se revendiquent souvent comme étant bien plus indépendants (aucune société ne développe GTK, par exemple, ce qui n'est pas le cas de Qt), sont assez fortement soutenus par des entreprises telles que Ximian et Sun. Et c'est sans parler de la future suite office Gnome, qui n'est autre qu'OpenOffice.org.
Netscape est mort. Et Mozilla bien vivant. AOL n'a pas lâché le projet dans la première poubelle venue. Alors qu'était annoncée la fin de Netscape, la fondation Mozilla était créée, avec 2 millions de dollars en poche. Et parmi les membres, on retrouve toujours les mêmes grosses pointures : IBM, Red Hat, et Sun.
Navigator n'est plus. Voilà une bonne occasion de passer à MozillaFirebird. Ou de laisser sa chance à konqueror, en révisant ses jugements hâtifs sur KDE.
juin 28, 2003
la machine à remonter le temps
Prenez un CDROM gravé il y a 5 ans.
Enlevez la poussière, mettez-le dans le mange-disque, fouillez.
Ouvrez les documents qu'il contient. Tous.
Appréciez.
Je viens de perdre 5 ans. Le choc est brutal. A l'époque, j'utilisais Windows 95. J'étais passé maître dans l'art de le faire tenir sur 30Mo et de purifier les bases de registres. J'écrivais des lettres interminables sous Word, destination Nantes et Limoges. Je faisais la mise en page de mes sites web avec des tables, en utilisant notepad.exe pour les créer et Netscape Navigator 4 pour les visualiser. Je passais des nuits sur 3D Studio. J'étais abonné à PC Team. Et je hurlais fuck bsa ! en publiant virtuellement un fichier .NFO nommé zeraw. Comme warez à l'envers. J'étais rebelle et provincial fraîchement débarqué. J'étais gamin.
C'était le bon temps.
Petit résumé de l'affaire SCO
Comme certains d'entre-vous le savent, SCO a déclaré la guerre à Linux le 3 Mars 2003. SCO est ensuite revenu sur ses positions (rappelons qu'ils vendent, sous la marque Caldera, une distribution Linux), et centré son attaque sur IBM, qui aurait, selon eux, injecté du code propriétaire et protégé par des copyrights et brevets dans le noyau de Linux, entre la version 2.2 et la 2.4.
Je pourrais en parler des heures, tellement leurs accusations sont drôles, non fondées, insultantes et décalées. Mais on en a déjà parlé pour moi, et bien mieux que je ne le ferais, à l'OSI. C'est complet, c'est argumenté, et c'est ici.
Tant que j'y suis à parler de l'OSI, vous devriez aller lire la série des documents qui font peur.
juin 17, 2003
Tu veux ma photo ?
Tom Coates, de plasticbag.org, imagine un monde dans lequel chacun aurait un appareil numérique sur soi. Un monde où cet appareil deviendrait une petite partie de nous. le résultat est assez rigolo, en même temps qu'effrayant. Pour faire plaisir à Perrine, Jada, et autres grandes rousses, je vous ai traduit (en prenant quelques libertés) le texte en français ;
Voilà une idée farfelue à propos des appareils numériques : imaginez un monde dans lequel tout le monde a un appareil photo, toujours à portée de main. Disons – par exemple – qu'ils sont intégrés dans les téléphones portables. Ajoutez maintenant un petit dispositif dans chaque appareil, pour qu'il puisse communiquer, dans une zone restreinte correspondant à sa distance focale maximale, avec tous les appareils qui l'entourent. Ajoutez enfin à ceci la possibilité, pour chaque appareil, de savoir ce que vous pensez de l'utilisation de votre image. Vous pouvez donc lui indiquer que non, vous ne souhaitez pas que votre photo soit envoyée à vos amis, ou pire, que vous ne souhaitez en aucun cas qu'on vous prenne en photo. Ou simplement qu'on prenne des gros-plans de vous. Ces informations sont envoyées à tous les appareils qui essaieraient ensuite de vous photographier.
Par exemple, si vous êtes quelqu'un de nerveux qui ne souhaite pas être pris en photo du tout, vous pourriez régler votre appareil photo en mode « fichez moi la paix ». Si quelqu'un essayait alors de vous prendre en photo, son appareil refuserait de fonctionner. Il aurait beau s'acharner sur le déclencheur, tout ce qu'il obtiendrait en échange serait une série de bips. Cette personne devrait passer en mode « mal poli » pour vous prendre en photo. Et si vous ne vouliez pas qu'elle soit diffusée ensuite, le téléphone l'empêcherait de l'envoyer à d'autres personnes – à moins que vous ne soyiez prêt à passer en mode « mal poli » vous aussi. Ça pourrait être marrant...
mai 24, 2003
Réflexions autour du blog
Régulièrement, je me pose la question de savoir quelle orientation je souhaite donner à mon blog. Doit-il être purement spontané, purement technique, purement réfléchi, pesé, calibré, ou purement et simplement ce qu'il est, un mélange de tout cela. J'ai du mal à trouver une solution qui me convienne. Si la dernière semble la plus naturelle, elle me frustre parfois. Il y a des jours où je souhaiterais donner une ligne éditoriale à mon blog, comme peuvent l'avoir les nombreux war-blogs et autres peace-blogs qui peuplent feedster. Il y a aussi des jours où je souhaiterais pouvoir tenir un vrai journal, avec des idées, des réflexions, des citations, prises sur l'instant, des émotions aussi. Bref, le tout serait d'arriver à déterminer à quoi sert une page perso, et a fortiori un blog.
Dans le même ordre d'idée, je me demande parfois ce que je peux écrire, et ce que je ne peux pas écrire ici. A priori, je peux tout écrire, c'est mon site, mon nom de domaine, et ce sont mes opinions. Mais ma liberté s'arrête parfois bien avant l'endroit où commence celle des autres. Je suis parfois tenté de devenir consensuel, aussi répugnante que l'idée puisse paraître. A défaut, je m'auto-censure. C'est dommage, mais cela évite bien des dérives et des problèmes. Ces dérives sont assez bien mises en lumière dans un article du New York Times (inscription gratuite requise), qui relate, entre autres, les mésaventures de M. Bruner, qui, vexé par les critiques d'un de ses amis qui lui assurait que tenir un blog était pure perte de temps, l'a allumé assez vertement sur ledit blog, que l'autre affirmait ne pas lire. Quelques jours plus tard, l'ami tombait sur le blog, et le prenait assez mal.
Ce qui est amusant, aussi, avec les blogs, c'est de voir comment leur concept a été « perverti » et récupéré par de nombreuses personnes, travaillant majoritairement dans la presse. L'un des exemples extrêmes pourrait être Amy Sohn et ses colonnes emplies du dévergondage New Yorkais. Moi qui croyais l'Amérique ultrapuritaine, considérant la scène de liesse de Matrix Reloaded comme une orgie sexuelle inadmissible et intolérable, voilà qu'on me la présente sous un tout autre jour. Jugez vous-même de l'état d'esprit plutôt, disons éveillé, de ces deux jeunes fillettes de 14 ans répondant aux question de la dame :
"What's hooking up?"
"Anything except for actual coitus," says Nell.
"What are the bases? I've heard they've changed."
Cara lays it out for me. "First base is kissing, second base is up the shirt, sloppy second is mouth to boob, third is fingering or hand job, and sloppy third is oral."
"So a home run's still . . . "
"Yep." She nods. I'm happy to hear there's no new fifth base, like "entering the dugout."
Effrayant.
mai 19, 2003
infection
Un nouveau type de virus, bien pervers, est apparu. C'est effrayant, et c'est très bien foutu. Et c'est là que je suis particulièrement content d'avoir mis en place un anomy sanitizer et un spamassassin en cascade. Le premier pour me virer l'exécutable malin, comme ils disent chez microsoft (enfin comme je m'amuse à le (mal) traduire), le second pour m'avertir que le mail est louche. Enfin je suis un peu parano sur le spam ces temps-ci, ce qui explique que mon spamassassin me l'aie marqué correctement.
Donc tout le monde, pour que les choses soient dites une fois pour toutes : Il n'existe pas de patch cumulatif Mai 2003 chez Microsoft.
Coffee anyone ?
Je sirotais tranquillement un petit noir intense et subtil (Antigua - Guatémala), sur le coup de 7h29 (environ), quand soudain la lumière m'est apparue. Un nouveau grain de café est né dans notre galaxie.
mai 06, 2003
c'est le PoNpOn
chez PoN, ils ne sont même pas foutus de faire un site web à eux. C'est frappant quand on regarde le blog de the noodle incident, inflight correction. N'est-ce pas ?
Décidément, ce nouveau machin qu'est pon n'a rien pour lui.
avril 28, 2003
de l'inutilité...
Bon, j'ai pris mon courage à deux mains, et mon gimp à deux francs. J'en ai profité pour tester gimp1.3, tant qu'à faire. Le résultat est visible dans tous les navigateurs qui ne sont pas fachés avec les images. Enfin visible, c'est un grand mot, vu mon amour pour la chose (celle que je n'ai pas encore citée, notez bien), ca reste discret. Pour que vous ayiez une chance de le remarquer, quand même, je vous l'ai collé sous le nez. Alors jada, content ? Ah, dévotion, quand tu nous tiens !
avril 24, 2003
un awstats et trois requêtes plus tard...
Voilà, je viens d'installer awstats. Et de me poiler avec tdd devant les recherches qui ont conduit à perso.all-3rd.net. Accrochez-vous, et lancez un google...
Donc, vous me cherchez, vous tappez :
"blog manu" ou "manu blog" -> j'ai de la chance -> et hop !
pratique non ?
Bon, une autre (la plus belle) :
"blog américain" -> I'm feeling lucky -> blam ! encore mon blog.
Là je suis par terre.
Ensuite, dans la série insolite, je demande :
"balade nocturne" - 2ème entrée : mon blog
"c est quoi un geek" - 4ème entrée : mon blog encore...
"lunar wifi" - 6ème entrée : mon blog toujours...
"blog femme" - 3ème entrée : bibi.
Un peu de technique:
"mécanisme d authentification" - 4ème entrée : mon rapport de stage
Et dans la catégorie : je suis désespéré et en manque de sesque, notre grand vainqueur :
"smallville cul" - 3ème page, 5ème entrée. mon blog.
C'est fou ce que peut faire google quand même :)
avril 19, 2003
geekeries du soir, bonsoir
Encore une semaine qui s'est évaporée. Le temps file à toute allure, et le carême est déjà (presque) fini. On vieilli à toute berzingue, et personne n'est là pour nous arrêter, pour faire une pause dans ce train d'enfer. J'ai vraiment l'impression que tout m'échappe parfois. Bon, surtout quand je passe une journée à lutter avec XFree4.3 pour le faire compiler sur sid. Puis une soirée pour le faire compiler sur woody (ce qui était le but, à l'origine...).
L'un des éléments les plus positifs dans tout ça, c'est que certains ne perdent pas leur temps et font de bien belles choses. Lars Knoll et Dirk Mueller, par exemple, n'en finissent pas de corriger des bugs et d'ajouter des fonctionnalités à konqueror. Alors qu'Apple vient de sortir la v73 de Safari (codename: Beta2), KHTML est déjà synchronisé avec la v68. Et ca, c'est bon pour mon moral. Parce que quoi qu'en dise christophe, konqueror mérite bien mieux qu'une note de bas de page sur un site référençant les navigateurs alternatifs.
En parlant d'alternative, le mouvement de relance de paris-sansfil semble bien amorcé. De mon côté, j'ai passé un paquet de temps cette semaine à croiser le fer avec les technos web. Ca m'a permis d'apprendre un bon gros nombre de choses, et de compléter mes expériences sur CSS. CSS, vous savez, cette merveilleuse invention, celle qui permet de séparer le contenu d'un site et sa présentation, celle qui permet de réduire les transferts de données sur internet de plusieurs milliers d'octets par jour et par site. Cette technologie qui permet aux possesseurs de PocketPC, de Palm, de téléphones mobiles, de surfer à leur guise sur de nombreux sites, sans que ca ramme sa maman pour autant. Cette merveilleuse invention qui permet de rendre un site réellement joli, en trois ou quatre coups de cuillère à pot, et sans pour autant faire de la soupe de tags. Bref, CSS quoi. Eh bien CSS est aussi la technologie la moins bien représentée par ses créateurs. Ces ingrats du W3C ont un site vraiment très très moche. Et c'est bien le problème. Comment voulez-vous faire accepter des standards propres à des webagencies - qui se soucient avant tout d'esthétique - avec un site ressemblant à ça ? Eh bien cette question, plusieurs personnes se la sont posée. Ces mêmes personnes ont même lancé un concours de relifting du site. Et le gagnant mérite bien sa place, avec cette très chouette proposition.
Toujours au sujet des standards du web, en farfouillant un peu du côté d'openweb, je suis tombé sur le grand frère, webstandards.org (en anglais), qui prend la forme d'un blog, plutôt bien fourni, et plein de liens intéressants.
Sur un tout autre front maintenant, je vous présente influxor, un très joli site réalisé tout en DHTML. Non, il n'y a pas une goutte de flash là-dedans. Oui ca fonctionne à merveille sous konqueror, puisque je vous le dis :) Même sans être anglophone, on peut apprécier la qualité du site et l'originalité de la navigation. Ca m'a laissé rêveur...
avril 17, 2003
Googlewashing
Lunar^ a amorcé le mouvement. Et nous devrions tous l'y aider tellement la situation est grotesque. Comment faire, me direz-vous, pour déloger cet affreux paris-sansfil.net des top-ranked google ? Il faut faire un googlewash !
Et comment fait-on ? Eh bien on pourrait tous commencer par linker le bon site, celui-là. Et aller en parler partout autour de nous. Halte à l'impérialisme. Martin s'en va-t-en guerre ? Nous aussi.
Faites chauffer les trackbacks les enfants.
avril 15, 2003
une réponse à Lunar
Lunar, qui a encore oublié de laisser les commentaires ouverts (ou était-ce volontaire ?), a écrit :
« les trackbacks c'est sympa. Mais en fait c'est absolument dégeulasse : le but est d'encourager tout le monde a avoir un blog ? Pourquoi est-ce quand on se livre, on a du mal à accepter que les autres ne le fasse pas ? »
Je me devais de répondre. Ne serait-ce que parce que l'on m'accuse, là, un peu, de vouloir forcer les gens. Alors oui, je veux forcer les gens. Mais pas à se dévoiler, ca ils le font déjà comme il l'entendent. Ils ont déjà tous un blog, ces gens que j'interpelais. Non ce que je souhaiterais, dans mon monde idéal, c'est que les jolies technos que l'on met à notre dispo et que tout le monde utilise soient effectivement exploitées, et correctement. En un sens, le trackback n'a rien de méchant du tout, ni rien d'un viol. Il s'agit de permettre à l'auteur de blog de voir qu'on parle de lui. C'est chouette non, comme idée. Eh bien soyez heureux d'apprendre que c'est tout fait pour vous, et que, contrairement à ce que peut penser kiwi, il ne faut pas 1h pour comprendre en lisant le document, mais 1 minute montre en main :)
Le problème, maintenant, c'est que les gens autour de moi n'ont pas activé la fonctionnalité de trackback. Donc quand je parle d'eux, je ne peux pas leur faire signe, leur dire : coucou, je parle de vous. Alors je comprends qu'ils s'en fichent, que moi, spécifiquement, je parle d'eux. Mais comme on est plein, je pensais que ca pouvait, malgré tout, malgré ce flagrant délit de sale gueule (j'essaie d'arrêter les smileys, c'est pas évident), être chouette. Et c'est à peu près tout ce que je disais hier.
Alors, sieur lunar, ca ressemble à un forceps mon message ? J'ai l'habitude de forcer les gens moi ?
avril 14, 2003
de cercle en cercle
Je suis outré. Vous avez tous des blogs. J'adore les lire. J'adore en parler. J'adore les référencer. Et j'adorerais que vous activiez le trackback, chers utilisateurs de MovableType. Oui, vous, Eve, TDD, Kiddik, sebc, kiwi. Et les autres, aussi, y'a pas de raison (Allez, Oz, jada, au boulot).
Bon, ça fait deux fois que je fais le coup de la chanson en anglais à Solveig, du coup elle est persuadée que c'est une coalition pour qu'elle arrête de commenter nos ptits torchons. Il faut mettre les choses au point je crois. Et comme elle est insomniaque, semble-t-il, mon xmms ne m'aura jamais aussi bien servi.
j'aime sentir sous mes doigts
l'univers est infini
des cailloux de sel
un seul ami? je cherche le soleil
je suis un homme éternel
l'univers est infini
un maillon de cire
un seul ami? je cherche le sommeil
Dolly - un homme éternel
mars 26, 2003
tout roule
Ce soir, on a innové. Adrien est monté sur des roulettes. Dans un premier temps, il a chaussé mes très seyantes chaussures de roller, et nous avons marché, roues en main, jusqu'à une zone plane, porte d'Italie. Après avoir fixé les roues, il s'est lancé. Une heure plus tard, le résultat est plutôt encourageant. Il arrive à avancer un peu, il est un peu plus sûr de lui qu'au départ (ce qui, entre nous, n'est ni surprenant, ni difficile), et il a mal aux pieds. J'oubliais l'essentiel, il n'est pas tombé.
Evidemment, plantés là, sur 5 m², au beau milieu de l'avenue d'Italie, nous avons, fatalement, rencontré des épitéens. Des ? un, pour être exact. Mais pas n'importe quel épitéen, puisqu'il s'agissait d'hogur, un LRDien CSien. CS comme pas Counter Strike, mais comme le CS de CSI, la Chouette Spécialité Intéressante. Réservée aux membres actifs du corps LRDien. Ledit hogur vient de Dijon, je l'ai appris ce soir. Pour être exact, il vient même de Chevigny St Sauveur, soit du même endroit que Brice, mon mentor, l'homme qui murmurait « fait SRS » à l'oreille du manu. Le monsieur qui m'a fait installer linux la première fois. Et puis la deuxième. Et la troisième aussi. Le monsieur qui m'a dit, avec Peio, que Debian c'était bien. Depuis, on sait que j'ai plus qu'accepté ce postulat. Le monsieur aussi qui m'a montré KDE à l'époque où Qt n'était qu'un vague paquet cliquable sur RedHat 5.1. Puis qui a passé des heures à convaincre Peio que Gnome c'était chiant à compiler. Le même, toujours, qui adopte des chats qui s'appellent PERL, et qui se fait traiter de geek alors que pour une fois, il n'y est pour rien. Bref, Brice, c'est l'Homme. (The one quoi. Fin de l'instant JCVD). Donc hogur vient de là. Je vais finir par croire que la Bourgogne est un pays à haute teneur informaticienne. Mon sponsor Debian et néanmoins voisin, speedblue, est lui aussi Bourguignon. La moutarde m'en monte au nez, et les larmes aux yeux. Mais bon, sebc vous le dira, ca ne peut pas valoir la Bretagne. Rien ne peut valoir le petit plaisir du 4h "ptit lu - chouchen".
Hogur a fini par s'éloigner pour retrouver sa dulcinée, qui commençait à s'énerver du fond de son lit à Tolbiac. Il faut dire, habiter en face d'un McDonald a de quoi vous rendre énervé à vie. Limite aigri. J'ai une théorie selon laquelle kiwi serait en fait né dans une friteuse McDo. Vous savez, celles qui font biiiiiip, biiiiiip, biiiiiiiiip jusqu'à ce que quelqu'un daigne s'occuper d'elles. Ca expliquerait beaucoup de choses en tout cas. Peut-être pas cet attrait irrésistible pour le short, cela dit.
Pendant que j'écris, (hed)pe prend un malin plaisir à me rappeler TDD, en répétant inlassablement so unpredictable. Avec l'accent, s'il vous plaît. Et puis, une fois bury me finie, la chorale entame son shalala. Intense. Rocailleux. Noir. crazy life.
someone take this glass away
i'm not myself again
i'm someone else again
c'mon here we go
(shalala) here it comes again (yah)
(shalala) here it comes again (yah)
(shalala) here it comes again (yah)
live a crazy life
J'ai l'air fatigué comme ça, mais en fait je suis complètement épuisé. c'est pas une blog, comme diraient nos amis lorrains. Je suis fin nâze. nâze de chez nâze. Genre nazgul. mes hommages aux dames, mes salutations aux autres, je m'en vais retrouver morphée sans d'avantage me morfondre.
mars 25, 2003
Surfin' Safari. (or was it konqueror ?)
Le web est motivant. Cultivant. Enrichissant. Abrutissant aussi. On y trouve de tout, et parfois rien. On y trouve tout le monde, on n'y reconnait personne.
Quoi qu'il en soit, si vous vous êtes toujours posés des questions sur les normes et leur normalité, les règles et leur régularité, et si vous vous demandez pourquoi le e pris dans le o est absent de l'ISO-8859-1, alors vous aimerez lire ceci.
Au passage, vous noterez que c'est extrait d'un site communautaire extrêmement bien écrit. Et dans le coin des débutants, on trouve cette devise, extraordinaire : quand c'est beau, c'est plus joli. Ca donne envie d'utiliser SPIP pour blogguer, à la limite.
C'est grave docteur ?
mars 24, 2003
love & hate
Rien ne va, tout va. J'adore les CSS, je m'émerveille chaque fois que je vois une feuille de style s'appliquer à un document non formaté. Et je le vois vraiment, parfois, quand un site distant ramme. Typiquement, mon blog. La magie fait alors son office, et d'un coup de baguette le texte brut devient page.
En même temps, je passe beaucoup trop de temps sur ces foutues feuilles de style. Plus je les change, plus j'ai envie de les changer, pour voir, encore une fois, le charme agir (encore un truc de mec, ça, tiens...). Mais je n'arrive à rien en ce moment, et je ne suis jamais satisfait. Je trouve tout ce que je fais parfaitement laid...
...et encore, mes CSS moches ne sont rien, à côté de mes photos de Normandie qui elles, sont complètement ratées. Je crois que j'ai trouvé pourquoi j'étais de mauvais poil aujourd'hui. Allez, je vais me reposer l'esprit en me saoûlant les tympans avec du bon (hed)pe.
mars 17, 2003
C'est bientôt le printemps, fleurissons
Et hop, un petit test musical tiré du blog de fleur
what song :
- makes you want to dance:
- I don't dance.
- makes you happy:
- Les Little Rabbits - une belle fille comme toi.
- reminds you of an ex-lover:
- Urban Species - Listen
- reminds you of an ex-friend:
- Zazie - Chanson d'ami
- describes your relationship with your parents:
- makes you cry:
- Thiéfaine - Je t'en remets au vent
Fiona Apples - Shadowboxer
Pearl Jam - Daughter
Radiohead - bulletproof - makes you laugh:
- The Bloodhound Gang - The ballad of Chasey Lain
- makes you ponder life:
- Otis Redding - Sitting in the dock of the bay
- says a lot about you:
- Benabar - Approchez
- reminds you of the one you love:
- Tarmac - Charleston
- you wish you wrote:
- Queen - We will rock you (these guys had balls, I tell you).
- you never want to hear again:
- Every single song Bob Marley and Damien Saez wrote (hi fleur ! ;)
- you want played at your funeral:
- The happiest song in the world. I don't want people to be sad.
- you want to get married to:
- Jacques Brel - Quand on n'a que l'amour
- makes friends think of you:
- Static X - push it
Mass Hysteria - every song they made - you once loved but got sick of:
- Manu Chao - Me gustas tu
- you love by a band/artist you hate:
- The Pixies - Caribou
- you sheepishly admit to liking:
- Notre Dame de Paris - Belle (just kidding, don't run ! :)
Las Ketchup - Asereje - makes you want to mosh/bang you head:
- Static X - Love Dump
- you'd do anything to see played live:
- Mass Hysteria - aimable à souhait
Dolly - I love your hands
Jeff Buckley - Hallelujah - reminds you of your childhood:
- Jimmy Hendrix - All along the watchtower
- sums up your teenage years:
- Killing Joke - Millenium
- most people like but you hate:
- François Perrusse - ma petite scandinave
- you love the lyrics of:
- U2 - Tryin' To Throw Your Arms Around The World
Nick Cave - Loverman - you used to hate but now love :
- Korn - Wake up
- is best played in the car:
- Pearl Jam - Ten
- you like to fall asleep to:
- Tosca - Every Day and Every Night
- you like to wake up to:
- Max Cavalera - Catch a Spirit
- you like out of your parents record collection:
- Pink Floyd - Run like Hell
- you love that you wouldn't know about if it wasn't for a friend:
- Radiohead - Paranoid Android
- makes you think of someone who died:
- none.
- you love the video more than thetune:
- Fatboy Slim - Because you can
- reminds you of your first crush:
- Noir Désir - La Rage
- is good to listen to whilst holding hands:
- Emiliana Torrini - unemployed in summertime
- you love which is from your favourite movie:
- The music of my favorite movie sucks. Let's pick my favorite tune, from a movie that sucks then, it might balance the whole thing a bit:
- Killing Joke - hollywood Babylon (ShowGirl OST)
- makes you think of the moon:
- Pink Floyd - Dark side of the moon
- makes you think of stars:
- Within Temptation - Gatekeeper
Rose Murphy - Sympathetic little star - makes you think of the sun:
- Les Little Rabbits - La Mer
- makes you think of the night:
- Sisters of Mercy - Temple of Love
- makes you think of sex:
- Xavier - purely sexual
- makes you think of being alone:
- Hooverphonic - out of tune
- makes you smile:
- Bloodhound Gang - The bad touch
- you love to hear at clubs:
- Rammstein - Asche zu Asche
- is not your "typical type" of style but you love anyway:
- Eminem - Without me
- reminds you of your best mate:
- Bjork - Hunter
- reminds you of your siblings:
- reminds you of the one you want but can't have:
- you can sing really well:
- Les Wampas - Ce soir c'est noël
- you love which is instrumental:
- Within Temptation - Blooded
- has only been released recently but you love already:
- Carla Bruni - Chanson triste
lever les ambiguïtés
Ce soir, j'ai beaucoup réfléchi. Tout a commencé quand Perrine m'a déclaré, très solennellement : il faut qu'on repasse chez toi prendre mon portable. Petite scène de la vie de tous les jours qui serait passée inaperçue si ledit portable n'avait pas été là, ostensiblement posé sur la table, sous mon nez. Je l'ai regardé droit dans les yeux (pas le portable, Perrine), avec un petit sourire qui en disait long. Là, elle m'a simplement répondu : pas celui-là, gros bêta, mon portable, le PC.
Tout s'est bousculé dans ma tête. Je me suis mis à chercher à toute vitesse. Il fallait coûte que coûte que je trouve un terme approprié, un mot, une expression, quelque chose pour désigner un portable, un ordinateur portable. laptop ? pc portable ? Ou est-ce que je résonnais à l'envers, est-ce que je devrais essayer d'inverser la tendance et parler de mobile, de GSM ? oui mais quid de l'UMTS, d'ici deux ans ? Que dire des palm et autres pocket PC ? Comment nommer tout ce beau monde ?
Et puis j'ai trouvé. Tout est plus simple maintenant, la lumière s'est faite. C'était tellement évident, j'avais la solution là, sous mon nez, et je ne la voyais pas. Il suffit d'appeler un portable par son nom. Son vrai nom. Le seul nom qu'il me soit possible de lui donner aujourd'hui.
iBook ? PowerBook ? Appelons-les mac, et tout sera plus simple.
mars 12, 2003
SHOUT!
Et hop ! Le take over est lancé.
Je viens d'uploader un paquet icecast-server tout réparé de partout. J'y ai passé beaucoup plus de temps de prévu. J'ai bien fait de subitement penser à le tester en profondeur avant de l'uploader, je serais passé pour un bouffon de première si ca avait cassé pendant l'upgrade. Et c'est ce que ca faisait.
Bref, tout se passera bien maintenant, a priori (on croise les doigts). J'ai dû réécrire la conf de l'icecast du 3rd from scratch, après avoir oublié de la sauver avant une opération de purge, mais sinon tout va bien. Comme Adrien me l'a rappelé, j'ai arrêté de bosser dans /tmp, maintenant je travaille dans /tmp/tmp, c'est deux fois plus sûr :)
Ce soir j'ai discuté 2h avec sebc sur ICQ, et on a recompilé chacun de notre côté une libc6. Ce qui est marrant, c'est que pour ca, il faut au préalable installer xfree-common, la libpng, tout ca... Ce qui est marrant aussi, c'est que la libc déclare un conflit avec php4 en testing (c'est la source même du conflit...). Bref, on a bien geeké (on n'appelle pas ca un troll quand on est d'accord) sur la qualité des paquets respectifs, sur la libc6 en général, et sur GNU, indirectement. Et puis on a parlé d'anniversaire et de paillettes, ca ne manquait pas de brillant, comme discussion.
Bon allez, il est tard, faut que je dorme. J'ai toujours dis que bloguer la nuit c'était mal.
mars 11, 2003
tout doux
Et hop ! une soirée efficace. Je suis allé voir Speed, on a audité mon paquet icecast-server, et on a trouvé plein de problèmes, tant dans l'upstream que dans le paquet lui-même. Je me suis aperçu que j'ai perdu un gros bout de boulot, parce que j'ai la sale manie de travailler dans mon /tmp. Et de rebooter derrière.
Bref, après m'être démoralisé un grand coup, je suis allé me finir chez moi, avec une petite partie de c&c. Je fais définitivement un piètre terroriste, il va falloir que je m'améliore sérieusement. Un jour. Quand j'aurai le temps.
J'ai travaillé un poil mes photos, au grand dam d'Adrien qui m'attendait pour se geler (GLA GLA). Je n'ai pas touché aux photos de dimanche, mais j'ai fini de commenter l'album photo de la soirée HSC. C'est déjà pas mal.
En parlant de photos, il faut vraiment vraiment que je pense à regarder les négatifs de lunar, et que je fasse des tests de scan. Après ça, il faut vraiment vraiment que je lui réserve une après-midi, genre un weekend je sais pas quand, vu mon planning actuel. Et hop ! On rajoute ca à la TODO.
Si je résume, donc, je dois :
- travailler mes photos (encore)
- travailler mes paquets (toujours)
- regarder le nouveau geronimo qui a un changelog de 3 kilomètres (ca a l'air sympa)
- lire et répondre aux 170 mails que j'ai de retard dans ma INBOX. (et hop, 20 de plus)
- regarder phpgroupware.
- préparer mon cours de PERL pour demain. Et ça, c'est presque un pélerinage de tous les instants
Depuis hier, j'ai donc utilisé mon droit de vote, réussi à avancer dans mon paquet (ce soir j'upload, c'est décidé), et dormi, un peu. Ca fait cher la soirée, à ce régime là j'y suis encore dans 18 ans. Ce qui me fera un âge bien respectable, j'en conviens.
mars 01, 2003
Un geek en société
Aujourd'hui, j'étais invité à l'anniversaire de la soeur de Perrine, chez ses parents.
Après un apéritif tout à fait calme, nous sommes passés à table. Et c'est là que tout a commencé. Avec une boite d'allumettes. Une simple boite d'allumettes... sur laquelle on pouvait lire, en gros, en gras, là, juste sous mon nez : Hyatt. Pour ceux qui se posent la question, c'était une de ces petites boites d'allumettes qu'on vous offre dans les hôtel, dont celui-ci. Mais la coincidence était relativement curieuse. Sur le coup, je me suis dit que décidément, j'étais omnibulé. Ca n'a fait qu'empirer.
Le plat de résistance arrive. C'est du canard. L'un des convives regarde Carole, bientôt 3 ans, et lui fait : coin ! Aïe aïe aïe... et c'est parti pour 2 heures de coins coins silencieux, de tourmente musicale dans ma tête.
- manu tu veux un peu de vin ?
- coin ? euh, quoi ?
Il y a des moments comme ça, où je souhaiterais ne jamais avoir rencontré Lunar. Ca passe vite, heureusement.
Wifi, IPSec et sélénites
Ce soir j'ai un peu mis un vent à Lunar. On devait parler de son papier sur la mise en place d'IPSec pour sécuriser un réseau Wifi, et à 19h30, je suis parti jouer à War3. Bon il faut dire que Lunar jouait à CS, lui, donc j'ai cru qu'il avait oublié. Bref. Il faudra qu'on en reparle la semaine prochaine. Plus je lis sur IPSec, plus ca me semble super bien foutu. Je ne sais pas si c'est parce que mon bouquin est particulièrement bon, mais ca m'emballe.
D'ailleurs je commence à me faire peur. Je me surprends à penser que je vais acheter un iBook, ou un PowerBook 12' pour tester le Wifi. Ca m'ennuie, parce que je voudrais vraiment pouvoir bosser et glander sur mon portable, et une pomme a beau être moins chère, plus équipée, et plus jolie, ca n'en reste pas moins une pomme. En même temps j'aimerais bien avoir un PPC, juste pour voir. Je suis sûr que j'adorerais me prendre la tête à débugger des softs qui se chient dessus avec les problèmes d'endianess. Bref, je tremble. D'ailleurs mon portefeuille aussi. Et mon appareil photo, à qui j'ai promis un compagnon d'ici moins de 6 mois, est vert de rage que je l'oublie comme ca.
Tiens c'est vrai ca, je vais me remotiver un peu pour la photo, ca fait longtemps que je n'ai pas pris le temps de mitrailler. D'ailleurs Lunar m'a prêté ses négatifs, je vais pouvoir tester mon scanner à diapos, chouette !
Bon allez, fini de jouer avec les CSS & Co (je viens de corriger le problème qui empâchait IE de visualiser le site :), et au dodo. C'est pas tout, mais j'ai un repas sérieux demain midi, faudrait pas que j'arrive déchiré.
Nuité mes seigneurs.
Sombres Efforts...
J'ai fait de gros efforts de luminosité et de clarté ce soir. Les tons jaunâtres et saumâtres de mn blog me déplaisaient, et M. Hyatt m'a donné des idées. Après 2h30 de bricolage dans mes templates et de triffouillage dans ma CSS, mon movableType fait enfin honneur à son nom. Ca me plait bien comme ça.
Et vous ?
février 26, 2003
Diviser pour régner
Et hop, encore 4h de relaxation. Je vais encore avoir du mal à me lever demain, mais ca fait du bien. On a joué à C&C Generals avec Ze et le 3rd, et ca n'a pas été de tout repos. Ils ont absolument tenu à nous prendre à 3 contre 2. Autant la première partie a été facile (bon, c'était la deuxième fois que je jouais, donc j'ai encore un peu lutté pour m'y retrouver, mais au final on les a eu bien fort :), autant la seconde a été carrément serrée. A un moment, on a bien pensé qu'on avait perdu.
J'ai enregistré la partie pour apprendre le développement d'Alix. En fait c'est pipo, il n'a rien pour se défendre pendant plus de 15 minutes. Je pense que j'arriverai à me défendre maintenant, l'étape suivante consistant à l'éliminer rapidement. Matsuo se développe comme une merde pour le moment, il va falloir rusher pour lui mettre la pression et le faire progresser. Bref.
Demain, j'irai peut-être au ciné. J'en ai marre de geekiser tous les soirs, il faut que je me remette au boulot un peu.
février 25, 2003
Sans filet - ou les problèmes capilaires de la rousse.
Ce soir, je suis allé voir Lunar à Paris Sans Fil. C'était sympa, malgré les problèmes divers qui lui sont tombés dessus. C'est pas de bol, la machine a refusé d'initialiser ses interfaces réseau sans DHCP, et il a un peu tout cassé en essayant de faire fonctionner IPSec sous Windows XP. Malgré ça, il a fait une chouette intervention. Et puis j'adore la façon qu'il a de bouger ses mains quand il explique un truc. C'est trippant, on dirait un pantin tellement il est désarticulé des doigts :)
Il mélange parfois le français et le sélénite, ce qui donne parfois lieu à la création de mots intéressant. Bien sûr, M. Poggi, excellent linguiste, n'aura pas manqué d'affirmer que crypter n'existe pas en français. Juste pour lui faire plaisir, j'ai demandé son avis à un dictionnaire :
- crypter
- v. tr. 1. Coder une transmission afin de la rendre intelligible aux seuls détenteurs d'un décodeur. -- Pp. adj. Une chaîne de télévision cryptée. 2. INFORM Transformer un message de manière qu'il ne soit accessible qu'aux possesseurs du code utilisé. -- Pp. adj. Des données cryptées.
Mais je l'aime bien, au fond, Jérôme, c'est juste qu'il a tendance à répéter plein de choses sans les assimiler complètement. Celà dit, je suis d'accord sur un point, c'est que le terme chiffrer est bien plus élégant. Et se prête moins au franglais. On évite de parler d'encryption, et on remplace alors avantageusement par chiffrement. Mieux, non ? Certainement.
Le thème global de la réunion ne me motivant pas plus que ça par la suite, j'ai décidé de partir, d'un commun accord avec pas mal de monde d'ailleurs. Il faut vraiment que je m'achète un portable pour pouvoir m'amuser un peu. Bref. Après ça, on est allé manger avec Jada, Oz, et Ze. Ca a été un festival de blagues davuxiennes, trop bon. Vers 21h30, Adrien a décrété qu'il était l'heure du Command & Conquer, donc on est rentrés tranquillement. Dingue non ? Je vais encore me coucher à des heures impossibles moi, je sens...
février 21, 2003
Développer... des idées
Après une nuit particulièrement noire, je me lève tranquillement, avec France Info, qui passe de la bonne musique depuis qu'ils sont en grève. Après 20 minutes de coma pré-éveil, donc, me voilà en train de lire mes mails. Et surprise, joie, explosion, James Troup m'a écrit. Vous ne voyez sûrement pas qui est cet individu, peu importe. Sachez juste qu'il est DAM (Debian Account Manager) chez debian, et que donc, c'est lui qui créé les comptes, une fois que les petits wanabees sont acceptés dans la communauté en tant que développeurs. Et ca fait un peu 8 mois que j'attendais qu'il s'occupe de mon cas.
Et voilà comment, en 15 secondes, je suis passé du coma à l'éveil, comment en 15 secondes, la monotonie de la routine s'est transformé en exultation. Me voilà développeur Debian, tout ce qu'il y a de plus officiel, me voilà doté d'une adresse perso, mms@debian.org, pour maintenir mes paquets comme un grand, sans l'aide de personne pour les faire rentrer dans mon système préféré.
La vie réserve parfois d'excellentes surprises.
Signal to noise
you know the way that things go
when what you fight for starts to fall
and in that fuzzy picture
he writing stands out on the wall
so clearly on the wall
send out the signals deep and loud
and in this place, can you reassure me
with a touch, a smile while the cradles burning
all the while the world is turning to noise
oh the more that its surrounding us
the more that it destroys
turn up the signal
wipe out the noise
send out the signals deep and loud
man im losing sound and sight
of all those who can tell me wrong from right
when all things beautiful and bright
sink in the night
yet theres still something in my heart
that can find a way
to make a start
to turn up the signal
wipe out the noise
Peter Gabriel
Commencer un blog n'est pas une chose facile. Parler de moi me paraît bien trop egocentrique. Je commence donc avec un texte qui ne m'appartient pas... Et qui reflète pourtant magistralement mon état d'esprit de ce soir
Blogs for the frogs
Voilà plusieurs jours que j'ai une idée qui me trotte dans la tête. Une idée fixe, de celle qui ne vous lâchent plus. Ouvrir un blog. Installer un movable type, regarder comment ca se configure, comprendre pourquoi tout le monde semble si enthousiaste d'étaler sa vie privée sur la toile. Je crois que vous connaissez le résultat de ma réflexion si vous lisez ça. J'ai craqué. Et j'ai passé bien plus de temps sur ma css que sur le reste, j'avoue.
Maintenant que j'ai commencé, il me faut un coupable. J'en ai un tout désigné, un dont je lis le blog depuis un mois. Vous avez trouvé ? c'est bien lui, oui, Lunar.