27 février 2003
Chicago !
Hier soir je me suis dégeekisé un peu. Je suis allé voir Chicago au nouveau multi-Salles MK2 bibliothèque. Et franchement, c'était vraiment excellent. C'est filmé d'une façon assez particulière, mais les plans sont cadrés merveilleusement, la photo est splendide, et le scénario, même s'il n'est qu'un vague prétexte, sert parfaitement le film (En fait, le scénario en soi n'occupe qu'une toute petite place, le jeu des acteurs étant bien plus important).
Pour ceux qui reviennent de 2 ans de vacances au Galapagos, ou ceux qui sont restés enfermés dans leur placard ces trois derniers mois, sachez que ce film est une comédie musicale. Je vois d'ici les premières esquisses de panique, et les premiers mouvements de foule vers la sortie, mais rassurez-vous, vous qui vous endormez devant West Side Story, ce film a une pêche terrible, une dynamique qui vous scotchera au fauteuil, même si, comme moi, vous essayez pour la première fois les inconfortables sièges amoureux du MK2.
Les acteurs, donc, sont excellents. Je ne suis pas fanatique de C. Zeta Jones, ceci dit, et c'est sûrement celle qui joue le moins efficacement. A côté, Renée Zellweger est impressionnante, et Richard Gere se débrouille très très correctement. Ces deux derniers mènent le bal tout au long du film et, chose impressionnante, n'ont pas (ou très peu) été doublés.
La comédie, car c'en est une, s'appuie lourdement sur la psychologie de ses personnages, mettant tour à tour l'accent sur la schyzophrénie, la manipulation, et la naïveté. Par moment, on se croirait revenu à l'INSIA. Tout est fait pour faire perdre son latin au spectateur, du début... à la toute fin du film.
Bref, un très bon film, que je recommande à tous ceux qui me lisent. Bon par contre, n'y allez pas pour retrouver Bridget Jones, ou vous allez être... (agréablement ?) surpris, tellement le rôle et le physique de R. Zellweger sont différents.
26 février 2003
Diviser pour régner
Et hop, encore 4h de relaxation. Je vais encore avoir du mal à me lever demain, mais ca fait du bien. On a joué à C&C Generals avec Ze et le 3rd, et ca n'a pas été de tout repos. Ils ont absolument tenu à nous prendre à 3 contre 2. Autant la première partie a été facile (bon, c'était la deuxième fois que je jouais, donc j'ai encore un peu lutté pour m'y retrouver, mais au final on les a eu bien fort :), autant la seconde a été carrément serrée. A un moment, on a bien pensé qu'on avait perdu.
J'ai enregistré la partie pour apprendre le développement d'Alix. En fait c'est pipo, il n'a rien pour se défendre pendant plus de 15 minutes. Je pense que j'arriverai à me défendre maintenant, l'étape suivante consistant à l'éliminer rapidement. Matsuo se développe comme une merde pour le moment, il va falloir rusher pour lui mettre la pression et le faire progresser. Bref.
Demain, j'irai peut-être au ciné. J'en ai marre de geekiser tous les soirs, il faut que je me remette au boulot un peu.
25 février 2003
Sans filet - ou les problèmes capilaires de la rousse.
Ce soir, je suis allé voir Lunar à Paris Sans Fil. C'était sympa, malgré les problèmes divers qui lui sont tombés dessus. C'est pas de bol, la machine a refusé d'initialiser ses interfaces réseau sans DHCP, et il a un peu tout cassé en essayant de faire fonctionner IPSec sous Windows XP. Malgré ça, il a fait une chouette intervention. Et puis j'adore la façon qu'il a de bouger ses mains quand il explique un truc. C'est trippant, on dirait un pantin tellement il est désarticulé des doigts :)
Il mélange parfois le français et le sélénite, ce qui donne parfois lieu à la création de mots intéressant. Bien sûr, M. Poggi, excellent linguiste, n'aura pas manqué d'affirmer que crypter n'existe pas en français. Juste pour lui faire plaisir, j'ai demandé son avis à un dictionnaire :
- crypter
- v. tr. 1. Coder une transmission afin de la rendre intelligible aux seuls détenteurs d'un décodeur. -- Pp. adj. Une chaîne de télévision cryptée. 2. INFORM Transformer un message de manière qu'il ne soit accessible qu'aux possesseurs du code utilisé. -- Pp. adj. Des données cryptées.
Mais je l'aime bien, au fond, Jérôme, c'est juste qu'il a tendance à répéter plein de choses sans les assimiler complètement. Celà dit, je suis d'accord sur un point, c'est que le terme chiffrer est bien plus élégant. Et se prête moins au franglais. On évite de parler d'encryption, et on remplace alors avantageusement par chiffrement. Mieux, non ? Certainement.
Le thème global de la réunion ne me motivant pas plus que ça par la suite, j'ai décidé de partir, d'un commun accord avec pas mal de monde d'ailleurs. Il faut vraiment que je m'achète un portable pour pouvoir m'amuser un peu. Bref. Après ça, on est allé manger avec Jada, Oz, et Ze. Ca a été un festival de blagues davuxiennes, trop bon. Vers 21h30, Adrien a décrété qu'il était l'heure du Command & Conquer, donc on est rentrés tranquillement. Dingue non ? Je vais encore me coucher à des heures impossibles moi, je sens...
23 février 2003
crise de foi
Je viens de perdre tout espoir, les hommes sont stupides et vils. L'anniversaire de Gaëlle aurait pu être génial, mais un évènement inattendu est venu gâcher l'ambiance : un type est entré dans le BDE sans que l'on s'en apperçoive, et à piqué 4 sacs à main, remplis de clés d'appart, de permis de conduire, de cartes bleues, et toutes ces petites choses qui nous sont utiles au quotidien.
Nous avons essayé de le courser, on a déboulé comme des dératés dans la rue de la Pierre Levée, courant après un inconnu. Le problème, c'est que personne ne l'a vu. On a vraiment eu l'impression de se faire avoir tout du long. Gaëlle avait le moral complètement sappé par le sombre évènement, ainsi que toutes les victimes du vol, dont Céline, qui ont passé deux ou trois heures au poste de police. Ou plutôt, à attendre que la police daigne s'occuper d'eux. En attendant, ils stationnaient... dehors, dans le froid. Sympa. Les autres se sont répartis dans tout le quartier pour fouiller les poubelles, porches et moindres recoin, en espérant retrouver les sacs dont le voleur se serait éventuellement débarrassé après s'être servi. Nous sommes tous rentrés bredouilles.
Tout le monde a ensuite essayé de gommer un peu les traces de ce sale coup, et la soirée s'est finie dans une ambiance sympathique. Evidemment, ca n'a pas été la franche rigolade tout du long, mais c'est déjà ça. J'espère que Gaëlle a passé une bonne fin de soirée quand même.
L'organisation était super, et les invités très chouettes. Jean-Fred, égal à lui-même, a contribué pour une bonne part à la bonne humeur générale, et kiddik, bien que complètement crevé (presque 40h qu'il était debout...), était en forme aussi.
Bref, on essaiera de réitérer l'expérience, en prenant bien soin d'éviter qu'un sombre connard malhonnête ne vienne plomber l'ambiance et le moral des gens.
En attendant, tout ce qu'on peut espérer, c'est que les gens auront des nouvelles de leurs effets personnels rapidement.
manu, dégouté par les cons
update: les photos de la soirée sont là
21 février 2003
Développer... des idées
Après une nuit particulièrement noire, je me lève tranquillement, avec France Info, qui passe de la bonne musique depuis qu'ils sont en grève. Après 20 minutes de coma pré-éveil, donc, me voilà en train de lire mes mails. Et surprise, joie, explosion, James Troup m'a écrit. Vous ne voyez sûrement pas qui est cet individu, peu importe. Sachez juste qu'il est DAM (Debian Account Manager) chez debian, et que donc, c'est lui qui créé les comptes, une fois que les petits wanabees sont acceptés dans la communauté en tant que développeurs. Et ca fait un peu 8 mois que j'attendais qu'il s'occupe de mon cas.
Et voilà comment, en 15 secondes, je suis passé du coma à l'éveil, comment en 15 secondes, la monotonie de la routine s'est transformé en exultation. Me voilà développeur Debian, tout ce qu'il y a de plus officiel, me voilà doté d'une adresse perso, mms@debian.org, pour maintenir mes paquets comme un grand, sans l'aide de personne pour les faire rentrer dans mon système préféré.
La vie réserve parfois d'excellentes surprises.
Signal to noise
You know the way that things go
When what you fight for starts to fall
And in that fuzzy picture
The writing stands out on the wall
So clearly on the wall
Send out the signals deep and loud
And in this place, can you reassure me
With a touch, a smile while the cradle's burning
All the while the world is turning to noise
Oh the more that it's surrounding us
The more that it destroys
Turn up the signal
Wipe out the noise
Send out the signals deep and loud
Man i'm losing sound and sight
Of all those who can tell me wrong from right
When all things beautiful and bright
Sink in the night
Yet there's still something in my heart
That can find a way
To make a start
To turn up the signal
Wipe out the noise
Peter Gabriel
Commencer un blog n'est pas une chose facile. Parler de moi me paraît bien trop egocentrique. Je commence donc avec un texte qui ne m'appartient pas... Et qui reflète pourtant magistralement mon état d'esprit de ce soir
Blogs for the frogs
Voilà plusieurs jours que j'ai une idée qui me trotte dans la tête. Une idée fixe, de celle qui ne vous lâchent plus. Ouvrir un blog. Installer un movable type, regarder comment ca se configure, comprendre pourquoi tout le monde semble si enthousiaste d'étaler sa vie privée sur la toile. Je crois que vous connaissez le résultat de ma réflexion si vous lisez ça. J'ai craqué. Et j'ai passé bien plus de temps sur ma css que sur le reste, j'avoue.
Maintenant que j'ai commencé, il me faut un coupable. J'en ai un tout désigné, un dont je lis le blog depuis un mois. Vous avez trouvé ? c'est bien lui, oui, Lunar.