Il y a un truc qui me turlupine là quand même. Dans deux mille ans, je serai mort à trente-huit ans, à cent quarante-deux, ou je me serai fait euthanasier à soixante-dix huit. J'aurai eu de la barbe, ou pas. J'aurai pu faire le guignol autour d'une table, picoler à loisir en blaguant sur le pinard. J'aurai fait quarante jours de régime, foutu le boxon dans un temple, et raconté des trucs incroyables à douze potes – au moins. Et y'en aura bien eu un pour me faire des crasses en sortant des toilettes les mains propres.

Dans deux mille ans, le 16 Octobre, on s'offrira plein de cadeaux ? Ah non, je suis bête, y'avait pas d'âne pour me souffler dessus à ma naissance. Remarquez, maintenant que j'y réfléchis bien...