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télévisuel

Relatif à la télévision, qui est propre à la télévision (considérée comme un moyen d'expression ou un art).

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manu contre le reste du monde

Voici un extrait de la scène 3, acte VII, je suis un incompris
Mercredi, vers 22h05

Personnages : manu (égal à lui-même), Maïa

Notes scénographiques : Le rideau se lève sur manu dans son salon en train de regarder une émission culturelle.

- manu (malicieux) : "hé, imagine, ça serait trop fort que Beverly chante du Eels !"
- Maïa (résignée) : "Chéri, le monde n'est pas un jeu de mots..."
- manu (sur-jouant son personnage, comme à son habitude) : "si c'est comme ça, je vais bloguer, tiens"

(Un grand merci à Spoutnik, évidemment)

attention à la casse

Version Première

Si la France se cherchait un Jim Carrey, elle vient de le trouver. [...] laissez vos préjugés à l'entrée et pénétrez dans cette énorme fête qu'est Brice de Nice. Open Bar sur les gags et tournée de crampes dans le bide pour tout le monde. Si vous trouvez plus drôle ce mois-ci, on vous rembourse même la différence.

Maintenant, version perso.

Je ne suis pas un gros naïf benêt, je me doutais bien que Brice de Nice ne serait pas la grande fiesta que tous les fans attendaient. Faut pas déconner, c'est du cinéma français quand même (même pas peur des trolls, ce soir, tiens). Mais bon, ayant révisé mes classiques pour l'occasion (5 sketches, donc), j'étais blindé, paré pour le bouillon de placement produit annoncé par Jean Dujardin sur Culture Pub (je diverge, mais associer culture et pub, ça me donne toujours autant d'urticaire...).

Braïce, donc, c'est un humour un cran au dessus de double zéro. De là à dire que c'est drôle, y'a un monde, hein, notez. Mais bon, je ne vais pas vous faire le coup du pire film des vingt-quatre derniers mois à chaque fois. Donc non, le pire des deux, c'était double zéro. Bon derrière Alexandre, quand même, j'admets. Le scénario de Braïce, lui, est aussi convaincant et pertinent qu'une interview de François Hollande. Braïce de Naïce, c'est aussi une ode à Point Break. Comme référence, c'est limite, avouez. Ils auraient pu choisir un autre film culte, je sais pas moi, Fast and Furious, par exemple. En remplaçant les voitures par des surfs. Ah, merde, ça, c'est Point Break. Bon, laissez tomber, c'est pas grave. N'empêche, un tel modèle, ça aurait dû inspirer Première, quand même. Style ;

Si la France se cherchait un Patrick Swayze, elle vient de le trouver. [...] laissez vos fou-rires à l'entrée et pénétrez dans cet énorme ratage qu'est Brice de Nice. Open Bar sur les poncifs et tournée de baillement dans le vide pour tout le monde. Si vous trouvez plus naze ce mois-ci, on vous aura prévenu ; fallait pas mater Alexandre en DVD...

complètement à l'aide !

Hier soir, j'ai reçu un SMS qui m'annonçait que le tournage de ce film avait commencé. Il fallait que je vous le signale, c'était complètement important.

Histoire d'X

Hier soir, M6 avait décidé d'empêcher les honnêtes gens et de travailler, et de dormir. Ce qui, dans le premier cas, tombe bien, puisqu'après une journée de 12h au boulot, je n'avais pas trop envie de m'y remettre.

La fin d'American History X, amène quand même à se demander si le film n'est pas un tout petit poil dangereux. Parce qu'au fond, avec la fin choisie, ça serait facile de se laisser aller à des conclusions un peu épaisses, surtout si on adhère déjà à des théories nazies ou rascistes. Tous le discours du film est assez ambigu, tout partant du principe qu'on se pose les bonnes questions. Le problème, c'est que les théories néo-nazies sont développées en détail, intelligemment, de façon très percutante, quand tous les contre-arguments sont évoqués en filigrane, tellement on veut les faire paraître comme évidents. Ca serait un peu comme de mettre un citoyen lambda en face de Jean-Marie le Pen, et de les écouter débattre. Il y aurait déséquilibre net.
Ceci dit, le film vaut son pesant de cacahuètes. C'est beau, ca fait réfléchir, et Norton fait baver tout le monde, même avec sa croix gammée tatouée sur le torse.

Il y a des matins comme ça où on ne regrette pas un instant d'avoir sacrifié une heure de sommeil pour regarder la télé. Et c'est suffisamment rare pour être souligné.