blog out - Les archives du grenierBlog Out

« Les archives de blog out : Histoire d'une brique de Tétris en 3 dimensions »

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bloggin'

Introspection passagère, moments de vie et desserts sucrés

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Toys in the attic

Alors ça, c'est le grenier. J'y ai rangé les archives des quatre premières années de blog out (2003-2007).

Comme tout bon grenier c'est plein de toiles d'araignées, y'a un peu trop de poussière par endroit, quelques squelettes dans les placards, et un joli paquet de liens cassés et d'images manquantes. J'ai néanmoins passé du temps à ranger un peu, ça devrait donc rester lisible.

Il va de soi que cet endroit n'est pas mis à jour - tout se passe désormais par ici. Le grenier a un flux RSS parce que je ne vois pas l'intérêt de l'enlever, mais il est parfaitement inutile d'y souscrire. Ah et si la présence d'un article vous embarrasse, vous pouvez m'envoyer un gentil mail. Parfois je réponds.

- manu sauvage

Leaving the things that are real behind
Leaving the things that you love from mind
All of the things you learned from fears
Nothing is left for the years

Voices scream
Nothings seen
Reals a dream

Toys, toys, toys in the attic

.

Au fait ... c'est quoi partir ?

Ils s'en vont, là ou plutot là-bas. Voilà, c'est ça. Ils s'en vont. Mais pourquoi ? chance pour certains ... fuite pour d'autres ... Quoi qu'il arrive ça ne peut être qu'enrichissant. Ils s'en rendront compte lorsqu'il parleront à leurs amis 10 mois plus tard et qu'ils se diront : "Merde, mais on n'est plus en phase du tout avec ceux que l'on a connu autrefois avant !".

Nouvelle culture, nouvelle langue, nouvel appart, nouvelle voiture, nouveaux amis aussi, nouvelles joies, nouvelles expériences, nouvelles prises de tête, nouvelles cuites sûrement et nouvelles nouveautés. Vous avez 6 mois devant vous pour ne plus pouvoir déscotcher le rictus permanent que vous aurez eu en passant la frontière. Du soleil dans vos coeurs même en hiver.

Wish you a good trip.

Berlin, c'est pas que du føøt

L'été au Danemark était trop chaud - et pas assez en même temps. Je voulais changer d'air. La coupe du monde de foot était une excuse suffisement valable pour partir faire un tour à Berlin. Après tout, Copenhague n'en est qu'à 600 km - dont 70 à faire en bateau.

A Berlin, il faut parler aux gens dans la rue. La phrase magique, c'est bien évidemment Ich bin französisch. Quel heure est-il ? Ich bin französisch - L'Italie va-t-elle gagner ? Ich bin französisch. C'est la clef. Au Panorama Bar, vous irez danser sur donavon frankenreiter en buvant des cocktails à 2 euros juste avant de partir pour le Qdorf, où les danseuses sont plus habillées que les serveuses. Encore une fois, n'hésitez pas à abuser de la phrase magique. Ca vous permettra d'avoir de l'alcool gratuit et d'ouvrir la bouche des berlinoises.

Le lendemain, allez voir la défaite de l'équipe de France, ça aura le mérite de fermer les grandes gueules.

Manu, quelque part, je t'envie.

--
kiddik

C'est Mickey qui a gagné

Quelle douce candeur que celle d'un blog fraîchement créé. On y met tout et rien. De petits fragments insignifiants, qui s'entre-mêlent jour après jour pour former une image. Quand on commence un blog, on perd immédiatement la lutte contre toute sorte d'exhibitionnisme. Avant même d'avoir appuyé sur la première touche, on a déjà révélé au monde beaucoup plus qu'on ne l'imaginait. Au fur et à mesure que viennent les lecteurs, on s'implique encore, toujours, et quelque soit la manière utilisée, on laisse trainer les indices sur son quotidien, sur ses humeurs, sur ses opinions et ses plaisirs. Rapidement, ce n'est plus le blog qui est perçu comme l'oeuvre de son auteur, mais le blogueur qui est analysé à travers ses écrits.

Il y a quelques années, j'avais proposé une petite règle à mes élèves, en leur expliquant le principe des forums usenet :
ne jamais juger quelqu'un sur ses seuls écrits.

J'aurais dû m'en souvenir plus tôt, et l'appliquer plus souvent.

2005 + 1

Je suis bien content de laisser 2005 derrière moi, ça n'était pas à proprement parler une année de rêve. Bon, ça n'était pas tout noir non plus, j'ai passé de très bons moments à apprendre le street hockey, deux semaines paradisiaques en Guadeloupe, et quelques jours de coupure à faire du ski avec de sympathiques jeunes adultes. Mais malgré tout, de manière assez inexplicable, le bilan reste, dans ma tête, assez pourri.

Heureusement, on a réussi à s'en débarrasser. Et je dois dire qu'on lui a fait un joli sort. Pour Maïa et moi, la fin de la misère a eu lieu le 23 décembre, au soir. Première minutes de vacances, véritable libération de l'esprit, malgré le relatif stress des cadeaux pas fait. Pourris gâtés entre le 24 et le 25, c'était déjà bien parti. Nouveaux rollers de compétition, musique et accessoires associés, habits pour geek, assortis de quelques livres géniaux, j'avais déjà de quoi me sentir mieux. Ajouté à tout cela, une énorme valise, ça donnait vraiment envie de partir. Ce qu'on a fait dès le 27.

Forcément, à 4h30, quand le réveil a sonné, on l'avait un peu mauvaise. Mais une fois dans le taxi, en voyant la bouille de Morue, tassée dans son siège, on s'est repris. On était en vacances, et on partait loin. Loin des emmerdes, loin du boulot, loin de Paris, loin de 2005. A nous Copenhague ! Et enfin, surtout, revoir Kiddik, sans ses angoisses, en bonne santé, et prêt à nous mettre des roustes à Mario Kart.

Ensuite, pendant 7 jours, on a tout oublié. Oublié comment lire un plan, oublié comment parler français, oublié de traverser la route quand le feu piéton est rouge, oublié de manger danois, oublié la caresse du soleil sur la peau, et oublié de s'ennuyer. Et ce qui est fou, c'est qu'en oubliant tout ça, non seulement on était heureux, mais on n'est pas prêt de l'oublier.

Suivent donc quelques remarques en vrac sur le Danemark :

  • Il n'y fait pas particulièrement froid, quand on est bien couvert
  • La petite sirène ne mérite pas le détour, mais vous le ferez quand même. A la rigueur, profitez-en pour aller voir les éoliennes
  • Le Gløgg est une boisson délicieuse. Si vous allez en Suède, demandez un glögg, ça se prononce pareil
  • Les voitures sont vendues 25% moins cher au Danemark qu'en France
  • Une taxe d'immatriculation danoise s'applique sur le prix du véhicule. Elle est de 105% sur les 53000 première couronnes, et de 180% sur le reste. Autant dire qu'il n'est pas donné à tout le monde d'avoir une voiture là-bas
  • Du coup, les danois ont autant de sortes de vélos que les français ont de sortes de pain
  • Ce qui ne veut pas dire que les danois sont en reste question pain. La seule chose qu'ils n'ont pas, c'est la baguette, au grand dam de tous les expatriés qui vivent là-bas

Voilà, pour le reste, on a fait bien trop de photographies ; a priori, je ferai une petite galerie, mais je dois également mettre en ligne les photos de notre voyage en Europe de 2004, de Prague l'année dernière, de Guadeloupe en mai, il est donc probable que ça mette un certain temps. Mais comme Morue nous a déjà prêté Sex & the city, je vais être obligé de faire ça vite, quand même. Ou alors, on lui prêtera la saison 1 de Desperate Housewives (*tousse*)

on dirait le sud

c'est quand l'été ?

Après nous avoir donné de faux espoirs en mai, l'été se fait désirer. J'aimerais bien bronzer un peu avant d'avoir quarante ans.

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faux départs

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne nous aura pas été facile de quitter la capitale le weekend dernier. Pourtant, nous étions tous bien chauds pour aller nous fatiguer sur le circuit des 24h du mans, en rollers. Nous venions tous de dormir, sans nous concerter, environ cinq heures. Ce qui n'était sûrement pas une bonne idée, mais qu'importe.

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demi youpie

La LCEN vient de se faire rectifier le portrait par le conseil constitutionnel. La loi en soi continue d'exister, et de poser certains problèmes, d'où le demi-youpie. Néanmoins, beaucoup des points extrêmement dangereux de cette maudite loi ont été supprimés, et il y a largement de quoi se réjouir.

Dans un avis rendu public hier, le Conseil a censuré une disposition du texte qui pénalisait lourdement la publication en ligne par rapport à celle sur papier. Il a par ailleurs émis une réserve d'interprétation sur un autre point, qui confiait aux hébergeurs le soin de censurer les sites litigieux qu'ils accueillent sans en passer par un juge. [ Libération ]

Juste pour faire mentir Georges...

Lors du dernier parisCarnet, Georges, ce fourbe, aurait dit, en évoquant mon blog alors en rade :

« ça la fout mal quand même pour un admin-sys de perdre son blog deux fois en trois mois sans avoir de sauvegarde »

Rien que pour le faire mentir, vous pouvez désormais constater qu'il n'en est rien en allant relire les archives de blog out de février 2003 à novembre 2003.

Certains liens sont cassés, certaines pages individuelles sont manquantes, mais l'ensemble des billets est visible, d'une façon ou d'une autre. La feuille de style est d'origine, et un poil glaciale, j'en conviens.

Round 2

Bap ayant perdu dès le premier round du blogofight, il nous a concocté quelques affrontements bloguesques bien fourbes pour la seconde salve (rien à voir avec régine...). Fort heureusement, j'ai réparé mon blog à temps pour pouvoir lutter à armes égales contre mon adversaire au nom de saucisse trempé dans la chicoré : chypoR.

Mon problème du moment, c'est de savoir comment je vais faire pour me battre avec quelqu'un, moi qui suit un non-violent affirmé. Remarquez, vu l'épaisseur de mes bras, je n'ai pas beaucoup de mérite à préférer réfléchir avant de frapper. J'ai bien demandé à google comment faire pour gagner ce combat de gladiateurs au torse imberbe sans m'épiler ni poser nu avec un aspirateur, mais cela ne m'a pas été d'une grande utilité ; le moteur de recherche le plus utilisé au monde m'a gentiment renvoyé loucher sur le torse de nacara chez nothing.

Finalement, nous sommes tombés d'accord, ma belle et moi. Je poserai nu sur mon blog si je gagne. Avec ça, chypolator n'a aucune chance - *rire démoniaque*.

Je suis bon prince toutefois, grâce à moi il va pouvoir s'entrainer en jouant à blog fighter 2.

bon mais n'oubliez pas de voter pour moi quand même, hein, déconnez pas les gens... spa qu'j'ai peur, mais euh...

histoires de talons

L'idée m'a traversé la tête au moment où elle me perforait l'estomac. Nous allions entrer dans le cent quarante deuxième magasin de chaussures du quartier des Halles quand je déclarais, solennellement :

- je sais où il faudrait qu'on aille...
- ne me dis pas que ça s'écrit en quatre lettres.
- non, je ne pensais pas à la FNAC, mais maintenant que tu le dis...

Un regard éloquent me dissuade d'aller plus loin dans cette voie. De toute façon, la planète entière s'est réfugiée dans le forum des halles pour éviter la pluie, je n'ai aucune envie de prendre un bain de foule. J'ai déjà assez de la douche qui vient de traverser l'éponge qui fut un jour ma veste. Et je sors du ScoreGames, mon compte en banque est donc le seul de nous trois à être à sec.

- Donc non, l'idée, c'est qu'il est quatre heures. Je sais pas toi, mais moi je n'ai rien mangé encore.
- tu viens, on va chez minelli
- on n'en sort pas déjà, par hasard, de chez minelli ?
- si mais celui-là c'est pas le même - Oh regarde, des sandales comme je veux !
- j'ai faim. J'ai faim faim faim. J'ai une dalle énorme.
- t'en penses quoi de celles-là ?
- que j'ai faim. je boufferais bien un boeuf entier
- ou alors, en rose...
- ou alors, un steack bleu
- en parlant de bouffe tiens, on n'a qu'à aller au végétarien, manger une petite soupe, ou une salade ?
- Végét... Mais non, j'ai faim !
- Ben fallait le dire aussi... T'as vu comme elles sont classes ces tong ?
- Tu ne cherchais pas plutôt des chaussures sérieuses pour ton entretien ?

Sérieuses. Ca l'a tellement déprimée qu'on est allés oublier tout ça autour d'une Corona. Finalement, l'alcool, y'a que ça de vrai pour calmer la faim.

nostalgie à 2 mégapixels

On a assez naturellement tendance à penser, quand les choses ne vont pas comme on le souhaiterait, que c'était mieux avant. Tout le monde sait bien que c'est faux, mais on continue de regarder en arrière avec un petit pincement au coeur.

Bon ben là, ce soir, pif, alors que je devais ranger mon appartement, j'ai eu la bonne idée de commencer par mon disque dur (oui bon ça va, hein, je suis informaticien, confère billet précédent). Et forcément, je suis retombé sur ma mégatonne de photos numériques.

Je me suis souvenu avec émotion de l'ennui que générait mon flash chez les gens qui le supportaient tous les jours. Souvenu aussi du mal qu'on s'est donné au 33 avenue de la République, mais c'est une autre histoire, bien révolue, et comme je le disais précédemment, de toute façon, c'était pas mieux à l'époque. Bon, donc, je les avais emmerdés, mes compagnons de bulle (rien à voir avec le pape), mais ça vaut le coup vous allez voir, de revoir :

Je vous passe la première bulle, un dimanche matin à 7h (il fallait bien cabler le dimanche, la rentrée étant le lundi...), et les salles, euh..., machines. Bref, toutes mes petites bavures numériques.

parisCarnet bondage.

L'inconvénient des toutes petites tavernes parisiennes, c'est qu'on est vachement les uns sur les autres. Du coup, c'est parfois difficile d'éviter les conflits de génération.

Pour cela, un remède : l'alcool. En effet, l'alcool réduit les effets de l'âge, permet à tout le monde de rire de blagues nulles, et réconcilie machisme et petit-dej' au lit.

L'inconvénient, c'est que les effets de l'alcool sont cycliques. Et moi un brin cyclothymique. Mais voir un paquet d'hormones avec deux bras et une béquille prendre en photo strings, culottes, sous-tifs (rien à voir avec les chauves), et piercing, au bout de quelques heures, ça use, comprenez-moi.

Pas étonnant dès lors qu'on l'ait attaché et bailloné, le jambon.

contre-productivité illustrée

Ce matin, tout le personnel recevait par mail un jeu intrigant qui ressemble à s'y méprendre à une partie de base-ball où la balle est un pingouin. Étant un fanatique de linux, je trouvais l'exercice d'un goût douteux, et je boycottais, gromelant que, si ça continuait, la liste des employés allait ressembler à une liste d'échange de blagues pour commerciaux ou VRP n'ayant rien d'autre à faire de leurs journées.

Il y a vingt minutes, après avoir passé la journée à m'arracher les cheveux sur un gestionnaire de listes de diffusion, justement, je décidais de cliquer sur le foutu lien, histoire de voir à quoi s'amusaient mes collègues. Enfin, ceux qui ne sont pas en train de se planter la gueule dans la neige molle à Risoul.

Le score à battre était de 330. Eh bien, avec toute la mauvaise fois qui me caractérise, j'annonce que c'est impossible. J'ai analysé le machin, joué au ralenti, désassemblé le script et repeint ma souris en rouge, y'a rien à faire, c'est complètement irréaliste. En trois rebonds, à la rigueur, je me plante à 321. Mais 330, ma bonne dame, 330 !

soupir

le fléau moderne

Après avoir passé une semaine à tapper sur du virus à coup de hache et de hashmaps (rien à voir avec les rollmops), j'avais bien mérité un petit weekend bucolique pour me reposer. L'esprit perdu au milieu des arbres, je regardais donc choupinouille se faire un sang d'ancre - et commencer à bloguer sur l'écorce, en attendant que les parents ouvrent les hostilités, ou le dialogue.

L'alcool aidant, les langues se délièrent vite. Y-compris dans le pot de chambre de la France, d'où le frangin de la belle picolait sévère en hurlant des vive la yougoslavie !. Sur l'instant, il faisait d'ailleurs fort honte à son amie urkrainienne. Ils n'ont beau rêver que de ciel bleu et de blé, ces gens là n'ont rien contre un peu de retenue. Surtout si c'est pour se murger à autre chose que de la vodka - c'est un véritable scandale !

Entre deux verres, quarante plats et douze heures de sommeil, j'attaquais les dernières cent pages du foutu nom de la rose de sa mère qui passe une écho, et l'évocation du bébé mettait choupi bien mal à l'aise. Du coup, j'en oubliais Internet, l'informatique et le vague régime diététique commencé il y a quelques temps. C'était sans compter sur ma soeur.

« - Tu peux m'aider, j'ai mon titre qui refuse de rester au dessus de mon tableau...
- grmbllmpph ?
- sous Word...
- Tu l'as acheté ?
- Oh m'emmerde pas, ça m'énerve assez comme ça !
- Bon...
- Ça fait deux heures que je suis là-dessus, j'ai tout essayé, ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'éneeeeeeerve ! (ici, je saute quelques bordées d'insultes)
- D'accord, j'arrive. »

clic. clic. clic.

« - Mais comment t'as fait ! raaaah, je suis dégoutée !
- j'ai fait clic clic clic. C'était pas sorcier tu vois...
- pffft, ça marche jamais de toute façon ce truc. La prochaine fois je le fais à l'encre de chine et à la plume sergent major, ça ira plus vite.
- Ou alors, tu utilises OpenOffice.org, ça sera parfait, tu verras.
- Open quoi ?
- non rien... »

Après, j'ai eu la bonne idée d'aller lire mes mails, avec le vieux machin qu'on appelle un modem. Trois heures plus tard, j'avais effacé les 75 commentaires de spam sur le blog que vous lisez. Six heures plus tard, j'avais installé MT-Blacklist et mis à jour mon MovableType en 2.661.

Là tout de suite, je croise les doigts pour que tout s'arrête. Manque de bol, je bosse demain.

l'homme invisible

J'aurais bien fait un compte-rendu de Paris Carnet, mais j'ai oublié ce qui s'y est dit. A part, bien sûr, cet échange de non-paroles mémorable avec Lisbeï.

Ça n'aura pas été faute d'essayer de communiquer pourtant. Elle m'a souhaité la bonne année, a campé quelques siècles juste à côté de moi, et a fait deux ou trois tentatives d'ouverture. Moi, mutique, perdu dans mes pensées sombres et rongé par un regard et deux absences, je n'ai rien trouvé à dire, si bien que même Nacara était plus bavarde.

Vu de l'extérieur, que ce soit du dehors de ma tête ou de l'intérieur du plat de frites d'Eve, ça avait l'air bien, pourtant, cette réunion de blogueurs. Tout le monde causait de tout et de rien, d'Italie et de lumière, de Franc-maçons et de boucs, de wifi et d'autogestion, d'odeurs de mer et de goûts amer. Joueb était là, 20six était là, et u-blog était à l'honneur.

Moi, j'étais ailleurs, et je ne suis nulle-part.

Paris Moscou Berlin

En deux jours, on peut faire le tour de d'Europe. Berlin, Londres, Rome, Budapest, Reykjavik, dans l'ordre ou le désordre. Tout ça tranquillement installé sur un siège confortable de business en cuir noir, soupirant au moindre geste de votre postérieur.

L'Europe en deux jours, donc, j'ai testé. On voyage vite avec internet. Et pour récupérer du décalage horaire (et des parties de Warcraft jusqu'à 3h du matin avec choupinouille maïa), je vais aller me reposer en Bretagne, histoire de fêter le réveillon avec de vieux amis.

Un bon ciel gris, de l'eau fraîche et de la forêt, y'a que ça de vrai.

bestaire

Il fait un froid de canard. En plus de ça, il pleut comme vache qui pisse. Pour la peine, je fais le paresseux, et je change la gueule de blog out. Quand la pluie cessera, je pourrai retourner jouer au Père Noël dans la capitale bondée. Malgré mon overdose de publicités stupides, je serai un parfait mouton, achetant des cadeaux avec des euros, des vrais même pas bio, pas de la monnaie de singe. Et malgré mes airs d'éléphant dans un magasin de porcelaine, j'avancerai à pas de fourmi vers les caisses, chargé comme un mulet.

Chienne de vie.

ping flood

take a break

Mais euh !

il paraît...

Il paraît que mes billets sont incompréhensibles. Bon, ça fait bien quelques milliers de fois que je l'entends, mais tout de même, je suis un peu surpris. Pour changer, je me suis dit que je pourrais faire un billet compréhensible, pour une fois. Alors voilà :

J'aime beaucoup ces photos.