juillet 15, 2003

dédicace

Petit message musical et nocture à un ami qui se reconnaîtra sans peine. Souvent je lui ai exposé ma façon de voir les choses, mon avis sur beaucoup de manifestations, et mon sentiment sur les extrêmes. Jamais je ne l'ai convaincu. Et voilà que, me trouvant très seul devant mes convictions, je me mets à écouter Brel.

Mon ami, je crois que tout peut s'arranger
Sans cris sans effroi même sans insulter les bourgeois
L'avenir dépend des révolutionnaires
Mais se moque bien des petits révoltés
L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre
Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner

Hâtons-nous d'espérer
Marchons aux lendemains
Tendons une main
Qui ne soit pas fermée
On a détruit la Bastille
Et ça n'a rien arrangé
On a détruit la Bastille
Ne pourrait-on pas s'aimer
Rédigé par manu à 02h58 | TrackBacks (0)
Categorie: [musique]
Commentaires
Pierre CARION le 15 juillet 2003 à 07h45

Des details ... vite ;-)
Essayez de convaincre les autres, c'est souvent une facon de tester ses propres convictions , et c'est deja pas si mal !

Eve le 15 juillet 2003 à 16h15

Figure toi que ça fait un moment que j'y pense à cette chanson de Brel, depuis que j'essaie de me positionner dans certaines discussions entre Lunar et toi. Ce sont les rumeurs de guerre en Irac qui me l'ont mise dans la tête : "Dis le toi désormais, même s'il est sicère, aucun rêve jamais, ne mérite une guerre."

Mais tu as choisi l'extrait avec soin, parce qu'on pourrait aussi prendre le deuxième couplet qui est une attaque contre l'immobilisme.