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babillages

Phase prélinguistique qui débute vers le deuxième mois de la vie, et pendant laquelle le jeune enfant s'efforce d'émettre des sons de plus en plus articulés (voir: lallation).

Fil des billets

Patron, une bière et une aspirine !

Je suis un teckel nain, et cela n'a rien à voir avec le fait que je m'ébroue après m'être pris une averse. Après avoir énoncé ce paradoxe incroyable, il est possible que certains aient déjà fui. Les techniques de vieux prof démago n'ont pas toujours l'effet escompté quand elles sont utilisées sur internet, mais peu importe.

Reprenons donc. Vous avez tous déjà été témoin ou victime d'une attaque de teckel nain. Ou de n'importe quel autre animal court sur pattes qui fait trois fois plus de bruit avec sa gueule qu'une armée de dobermann affamés. Normal, me direz-vous, c'est pas tous les jours facile de se trainer une tronche de paillasson à sa mémère devant le regard condescendant de l'humanité toute entière, il faut donc trouver des compensations. Le teckel peut donc décider, comme ça, sur un coup de dent, de vous attrapper le pantalon. Si vous n'avez pas de chance et que c'est un teigneux, il risque même de ne pas lâcher prise, et vous allez vous planter un de ses crocs dans la couenne en essayant de vous débarrasser de l'excroissance quadripède qui s'accroche à vous comme une moule à son rocher (dédicace multiple).

Le teckel prend donc parfois des décisions stupides. Moi aussi. Par exemple, j'avais décidé un jour que j'allais devenir un chasseur-cueilleur du XXIe siècle, et j'avais commencé à me construire un arc avec une bonne branche de bouleau et un élastique industriel. J'ai fini avec une entaille grande comme la paume à la main droite, et un diplôme d'informaticien. Je vous passe l'épisode de 26 ans pendant lequel je me suis auto-persuadé que je n'aimais pas les huîtres, sans en avoir jamais goûté une. Tout comme l'épisode où je me suis auto-persuadé que si, j'aimais la bière, et où j'achetais des packs de 36 33 export, tel l'homme viril fier de sa Renault Fuego verte et de sa moquette sur le torse.

Jusqu'ici cependant, j'avais un énorme avantage sur le teckel ; mes décisions aléatoires n'affectaient personne directement. Et puis un jour, mes pattes ont commencé à rétrécir, mon poil est devenu lisse, et je me suis mis à grogner. La première fois que cela m'est arrivé, je devais être en voiture, un peu à la bourre, comme à mon habitude, et sans idée précise du chemin qu'il fallait que j'emprunte pour arriver à destination. J'avais alors une copilote, qui savait lire une carte routière, mais bêtement, je me suis dit qu'il était inutile de l'embêter, que j'allais bien trouver. D'ailleurs, je reconnaissais déjà la pharmacie au coin de la rue, 50 mètres plus loin, j'étais donc sur le bon chemin. Evidemment, 50 mètres plus loin, la pharmacie s'est avérée être une boucherie, la droite est passée à ma gauche, et je ne savais plus du tout où j'étais. Mais plutôt que de revenir sur ma décision initiale (souvenez-vous, ne pas embêter la copilote), j'ai dû grogner un "oh mais oui, bien sûr", garder la face, et continuer à me perdre. Deux fois, dix fois, j'aurais pu arrêter de me raconter des salades. D'autant que je savais très bien que j'étais complètement paumé, et qu'il me fallait réagir vite si je ne voulais pas arriver avec plus d'un siècle de retard sur l'horaire. Mais non. Au moment où j'ai enfin avoué, vous vous doutez que la copilote était : 1. furieuse, 2. interloquée. Mon museau s'est alors allongé, nettement.

Plus récemment, en saluant une foule de gens, j'en ai zappé certains, complètement inconsciemment. Sauf qu'évidemment, si eux n'avaient pas remarqué, moi ça m'a un peu travaillé. Ouais parce qu'en plus d'être un teckel mutant, je suis aussi victime d'un grand complot - pour résumer, l'humanité contre moi. Et encore, je ne suis pas sûr que cela n'implique que les humains, parfois les parc-mètres me regardent de travers. Donc, après ne pas avoir fermé l'oeil de la nuit parce que j'avais oublié de saluer les gens, gens qui avaient forcément tous dû s'en rendre compte, je me suis dit qu'il fallait que j'assume. Et je n'ai donc plus jamais osé dire bonjour à une paire de personnes. Evidemment, comme je continue de les voir, ça donne lieu à des scènes cocasses où je fais des pirouettes incroyables pour que le fait d'oublier de dire "bonjour" passe inapperçu au milieu du reste. Evidemment, je continue de dire bonjour à d'autres, et quand les gens se mélangent, les genres aussi.

Conclusion, si vous me voyez dans la rue en train de faire la roue sur mes roues (de roller), en train de grimacer devant une grand-mère ou de regarder partout en prenant l'air perdu, soit je suis en train de chercher mon chemin, soit je suis en train de saluer.

Chacun ses parades.

Toujours en chanson

Temporary failure to close my eyes
leeds to a final
loss of sanity
I need to slip
into a deep sunken sleep
And drift far, far away
from reality
I'm dreaming

Demain, je re-positive. En attendant, je laisse l'orage passer. Et l'armée d'anges qui l'accompagnent.

The color of my dreams

It isn't always I am well
For sometimes I am ailing
And yet in steaming night I smile
To downplay this my failing
And make a noise to bury all
Of your weeping and your wailing
And then in bed by little light
And closed off from it all
I must try and bring a conscious end to night
And hope that dreams begin to fall

The color of my dreams, they would be you... ruby
Oh if I could close my eyes and bring you to me
Push your head into
Make you not you not you not you but me

And then in dreams I wander free
And see some things I'm meant to see
And sometimes even I see thee

And would the night go on and on
And not tomorrow end at dawn
And whatever mat I lay upon
Dissolve

The color of my dreams, if I had dreams, they would be you... ruby
Everything I do is done to bring you closer to me
When you sleep your breath it blows right on through me

The color of my dreams, if I had dreams, they would be you... ruby
The color of my dreams, they would be you... ruby

And illness be or wellness thrive
My dream proves I am yet alive

Tweaker - Ruby

Blog.Worm: alerte au virus

Attention amis blogueurs, vous êtes désormais la cible d'un terrible virus pour les blogs. Il s'en prend à tous les systèmes de publication, qu'ils implémentent le XML-RPC ou non. Les différentes compagnies d'anti-virus n'ont pas encore trouvé de parade, compte-tenu de la complexité du code incriminé et de la difficulté à scanner un blog. Le virus se répand apparement très vite, en feignant de diriger le lecteur vers une bonne blague sur les blondes.

Dans un registre plus gai, sachez que ce billet fait la promotion d'une petite boîte à la mode. Je vous laisse trouver laquelle, évidemment (ok c'est pas dur).

Bonne année !

bonne année 2006 !

En direct de Copenhague, je vous souhaite à tous une excellente année 2006 !

Style vs. Design

Many young web designers view their craft the way I used to view pop culture. It's cool or it's crap. They mistake Style for Design, when the two things are not the same at all. Design communicates on every level. It tells you where you are, cues you to what you can do, and facilitates the doing. Style is tautological; it communicates stylishness. In visual terms, style is an aspect of design; in commercial terms, style can communicate brand attributes.

It can also convey the designer's contempt for the subject matter. "This is boring, so here are some stripes and here's a drop-down menu, so you'll know I'm better than this stupid assignment." On this level, style is an underground language, from one peer to another, having nothing to do with the site's visitors or purpose. Indeed, this stylistic appliqué can interfere with the site's purpose. Then the usability gurus step in, blaming Design for the failings of stylistic fetishism.

Style vs. Design - Why understanding the difference is what it's all about
par, et via Jeffrey Zeldman

Instantanés

votez

Dans la série des séries...

Oz me propose un petit jeu contagieux. Je n'aime pas ça, mais je vais faire l'effort, pour une fois. Si ça se trouve, ça me changera.

Comment ça marche ? Ecrivez 6 trucs au hasard à propos de vous, et donnez les noms des 5 personnes à qui vous allez ensuite refiler le bébé.

Au hasard, donc :


  1. Je suis parfaitement gaucher, dès lors qu'il s'agit d'écrire ou de manger. Pour utiliser des ciseaux ou jouer au tennis, j'utilise en revanche ma main droite, comme tout le monde.
  2. Je ne sais jamais vraiment ce que j'ai envie de manger. A vrai dire, j'ai rarement envie de manger. Il m'arrive en revanche souvent d'avoir faim.
  3. J'ai une peur incontrôlée des poissons. Du moins, quand ils sont dans l'eau, et que j'y suis aussi. C'est loin d'être l'idéal pour passer ses vacances à faire de la plongée en Guadeloupe.
  4. J'ai été opéré deux fois des tympans. Pour une greffe sur chaque. Du coup, même si je n'avais pas peur des poissons, je ne pourrais pas faire de plongée sous-marine, puisque la pression m'est insupportable au delà de 2m de profondeur.
  5. Je n'ai jamais fumé une seule cigarette, mais je fréquente suffisamment les lieux publics et les bureaux enfumées pour mourir d'un cancer des poumons à 30 ans.
  6. J'ai commencé à apprendre l'allemand il y a plus de 6 mois, et j'ai fait 6 leçons. A ce rythme, je devrais pouvoir commander une bière, une Wurst et de la Senf dans une brasserie bavaroise d'ici quelques siècles.

Voilà, c'était vraiment très intéressant. Et du coup, je renvoie la balle à kiddik, à qui ça fera le plus grand bien de s'exprimer en français après ce qu'il a vécu mardi dernier, bankair parce qu'il est mutique en ce moment, Bap* et morue parce qu'on n'est pas colocataires pour rien, et tdd, histoire de le décider à enlever la modération de ses commentaires, qui est contre-productive puisque personne ne commente plus chez lui, du coup.

Explosiv wie Kerosin

Ich brauche Zeit
Kein Heroin kein Alkohol kein Nikotin
Brauch keine Hilfe
Kein Koffein
Doch Dynamit und Terpentin
Ich brauche Öl für Gasolin
Explosiv wie Kerosin
Mit viel Oktan und frei von Blei
Einen Kraftstoff wie

Benzin

Brauch keinen Freund
Kein Kokain
Brauch weder Arzt noch Medizin
Brauch keine Frau nur Vaselin
Etwas Nitroglyzerin
Ich brauche Geld für Gasolin
Explosiv wie Kerosin
Mit viel Oktan und frei von Blei
Einen Kraftstoff wie

Benzin

Gib mir Benzin

Es fließt durch meine Venen
Es schläft in meinen Tränen
Es läuft mir aus den Ohren
Herz und Nieren sind Motoren

Benzin

Willst du dich von etwas trennen
dann musst du es verbrennen
Willst du es nie wieder sehen
lass es schwimmen in Benzin
Benzin
Ich brauch Benzin
Benzin
Gib mir Benzin

Rammstein - Benzin

repartie

Le problème avec les hommes politiques, c'est qu'ils n'ont souvent aucun sens de la répartie. C'est dommage, pour des communiquants. Du coup, on a le droit assez régulièrement à des débats complètement stériles, une langue de bois écoeurante, mais surtout de grands moments de honte pour ceux qui les regardent.

Illustration ce soir, dans "à vous de juger", où une Arlette Chabot particulièrement détestable demande à deux hommes de gauche de lui citer des actions qu'ils trouvent positives dans n'importe quelle formation de droite ayant gouverné jusqu'ici.

Réponses :

  • De Gaulle
  • L'action pour la sécurité routière du gouvernement actuel

La première réponse est tellement inepte et à côté de la plaque que j'en suis encore assis, et la deuxième, même si je la trouve parfaitement recevable, a bien mis deux minutes à venir. C'est dire comme nos hommes politiques sont la tête dans le guidon et le guidon sur une autre planète.

Non parce que parmi les lois votées sous un gouvernement de droite, on trouve quand même, au hasard, et sans avoir besoin de réfléchir 2 minutes :

  • Le droit de vote des femmes (si on doit absolument parler de De Gaulle dans un débat politique en 2005, hein, autant prendre ça)
  • Le droit à l'avortement (merci Simone)
  • Le PACS (soutenu par Roselyne Bachelot, qui est bien de droite, mais voté en 1999 sous le gouvernement Jospin)
  • La loi contre les propos homophobes (n'en déplaise à beaucoup)

Le débat de ce soir était décidément bien mauvais.

Oui mais non

Trois semaines à tourner en rond, à aller de prototype en prototype, généralement sans même les commencer pour de vrai. Trois semaines à mûrir des choix, puis les laisser se désécher sur place. Trois semaines de couleurs délavées, de textes fades, de mises en page ratées. Trois semaines, pour arriver à changer trois lignes. Je laisse tomber pour le moment, rien ne me va. Mais comme je n'aime pas l'inaction, vous héritez d'un élastique et d'une double rature verticale.

Vous me direz, ça vaut peut-être mieux. Je suis le seul à savoir ce que vous avez raté, mais c'est mieux comme ça.

Oh et puis un jour j'écrirai quelque chose d'intéressant aussi. En attendant, vous pouvez toujours faire un tour sur sexactu, c'est bien mieux mis à jour que ce pauvre blog.

Oui, il y a de vraies femmes sur Internet.

Voici une traduction d'un billet de canllaith, Yes, there are real women on the internet. Je rêverais que cela puisse contribuer à ouvrir les yeux de certains.

Oui, il y a de vraies femmes sur Internet.

Je passe beaucoup de temps sur Internet. Je suis beaucoup trop souvent sur IRC, je joue à des jeux en ligne, et j'ai rencontré la plupart de mes amis proches sur Internet, avant de les rencontrer 'IRL'. J'ai même trouvé l'amour sur Internet. J'ai contribué à plus d'un projet open source, et mon nick a acquis une certaine notoriété grâce à ma participation dans le projet KDE. On trouve facilement des photos de moi sur la toile, et google permet d'obtenir de nombreuses informations sur moi, extraites des journaux d'activité (commits logs) et des archives des listes de diffusions. C'est chouette que KDE m'ait donné l'opportunité d'exposer mes compétences publiquement, de les rendre accessibles à qui souhaiterait m'embaucher.

Mais tout cela a un prix. Parce que, voyez-vous, je suis une femme.

La plupart d'entre-vous, qui me lisez, doit se dire 'Et alors ?'. Si c'est votre cas, ce que je suis en train d'écrire ne vous concerne pas. Vous êtes un gars ou fille lambda, et vous pensez que le fait que je sois une fille n'a pas grand chose à voir avec ce que je fais pour KDE, sauf quand au sein du projet, nous sommes amenés à parler de qui nous sommes, d'où nous venons, et ce que nous faisons.

"Oh mon dieu, qui est cette nana en photo sur ta page web ??? c'est ta copine ?"

"T'es une nana ? OH MON DIEU, ÉPOUSE-MOI !"

"T'es une femme ? T'es une femme et tu codes ?"

"Les filles n'utilisent pas Linux"

"Les femmes 'hackers' n'existent pas"

"Il n'y a pas de femmes dans le domaine de l'open source"

"T'es une fille ? Photos stp"

"Y'a pas de fille sur freenode, y'a que des gars qui font semblant d'être des filles"

"Les filles sont pas très douées avec les ordinateurs"

J'aimerais pouvoir vous dire que j'ai eu à remonter des mois, voire des années dans mes logs IRC pour trouver tous ces exemples. Malheureusement, une seule semaine de logs a suffi. J'aimerais aussi beaucoup vous dire que ces extraits sont les pires. Ils ne le sont pas, pourtant. Les femmes qui sont sur IRC reçoivent souvent des messages privés indésirables, qui vont bien au-delà de ce que je souhaite écrire sur une page web que ma famille lit. Je suis toujours aussi surprise de voir les réactions choquées des garçons sur IRC quand ils apprennent que je suis une fille. Je suis encore plus surprise quand des articles sur des contributrices KDE sont publiés sur KDE.news, et que certains laissent des commentaires à côté de la plaque, lubriques ou orduriers.

De nombreuses femmes contribuent à KDE, et sont impliquées dans toutes les facettes de son développement. Nous codons, nous hackons, nous corrigeons des bugs. Nous sommes impliquées dans l'ergonomie, la documentation et tout ce qui touche aux aspects graphiques. La présidente actuelle du comité de direction de KDE e.V. est une femme. Nous sommes efficaces. Être une femme ne fait pas de nous des gens moins capables, et nous nous passerions bien de lire les commentaires débiles qui sont faits chaque jour sur IRC, sur les listes de diffusion et sur les forums. Ces commentaires prouvent seulement que leur auteur n'est pas très sociable, et déclenchent souvent beaucoup d'hostilité.

Ces comportements mettent mal à l'aise les contributrices et celles qui aspirent à le devenir. Certaines d'entre elles pensent même qu'on ne veut pas d'elles, et ne reviendront jamais. KDE ne peut pas se permettre de perdre des contributeurs, quel que soit leur sexe.

Si vous êtes un mec qui utilise IRC, de grâce, souvenez-vous de ça. Si vous êtes en train de discuter et que vous réalisez que la personne avec qui vous discutez est une fille, ne la traitez pas différemment à cause de son sexe. Continuez de la considérer comme vous le faisiez avant de savoir que c'était une fille. Je ne me réduis pas à mon sexe. Et ce n'est le cas d'aucune femme. Nous sommes dans le monde de l'open source et nous comptons y rester, alors autant que chacun s'y habitue =)

Tout s'accélère

Suite aux problèmes rencontrés par certains visiteurs avec la vidéo contenue dans cette page, j'ai modifié ce billet. Vous pouvez désormais télécharger la vidéo.

Daylight saving

Abandonner son cerveau au bord d'un chemin. Laisser les mots imprégner l'atmosphère, qu'ils aient un sens ou non. Laisser la musique faire le reste. Vide. A trop analyser, on en perd un peu de plaisir. Personne ne se demande si les paroles des grands classiques de la disco ont un sens. Et c'est heureux. Tout le monde cherche un sens profond dans les tubes goths ou dans les gros morceaux de métal. Et c'est idiot.

Des gros sons des premiers albums de pleymo aux rhymes faciles de watcha, on pourrait cracher assez facilement sur le métal français. N'empêche, le tout découpé en petites ritournelles, ça donne, par exemple : "tout a déjà été fait, soi-disant - alors qu'est-ce qu'on fait maintenant ? (...) si t'empêche qu'on avance, on va t'mettre en vrac !"

Ca n'a l'air de rien, mais c'est incisif. Explicite. Et avec le son, c'est juste mortel.

Dans le même style, je ne sais pas ce que les critiques et les spectateurs sont allés chercher quand ils sont allés voir "NightWatch", une grosse production russe, mais visiblement, compte tenu de la cruauté de leurs réactions, ils ne l'ont pas trouvé. Pourtant, ç'aurait été une production américaine, tout le monde aurait sûrement applaudi. Gros spectacle, effets spéciaux impressionnants, scénario captivant - et truffé de conneries, mais pas plus que dans un X-Men 2, et bien moins que dans la guerre des mondes. Des acteurs efficaces, des clichés absents, une musique de furieux, non vraiment, le film est loin d'être mauvais.

Bon, je me débranche, je deviens fébrile.

et ah, tiens, non, aucun rapport avec le changement, d'heure, ça attendra bien 24 jours.

Monsieur aurait-il peur
Comme nous de jouer les branleurs?
Dans tes clichés t'es bloqué
Résultat tu rames et t'es vexé

Rythm'n'boom.

7h00, plus ou moins quinze minutes. La petite boîte hurle ses bips. Par réflexe, je me dirige vers la machine à café dans la pièce d'à côté, et j'écoute le gargouilli de l'eau qui se met à bouillir. Goutte après goutte, la caféine fait son chemin, du filtre dans la tasse, de la tasse dans mes veines. Mes pupilles se dilatent un peu. Mon corps se réveille bien après moi, sous l'effet de l'eau tiède. Puis vient le moment crucial où il me faut choisir la musique du trajet. Quelque chose d'un peu rapide, mais pas trop. Quelque chose d'agréable, mais sans mélodie trop calme. Quelque chose de rythmé. Quelque chose ressemblant à un bon gros album de métal, pour parcourir les 2km qui me séparent de ma destination.

J'ouvre la porte et je m'élance. Tout ira bien.

Tout ira bien.

Flying out

Now this looks like a job for him
But everybody, can't follow him
Still we are a little, community
Yes it'll feel so empty, without him

A Gustave et son maître.

Qui dit mieux ?

Les dernières lueurs de l'été...

Les feuilles commencent sérieusement à tomber des arbres, et l'automne s'installe. C'est bête, je m'étais bien habitué à l'été, pour une fois. Piqûre de rappel en images, et sans trucage.

Les Gros
Un petit coin de paradis, pris sur le vif le jour précédant ma crise d'appendicite.

fontarrabie
Un autre endroit de rêve où, accompagné de Maïa, Bap*, Morue, Netsabes, Trep et Aurélie, j'ai pu constater combien mon espagnol avait foutu le camp.

Allez, plus que 283 jours avant la prochaine fête de la musique...

citation du jour : précarité et utopies

Laurence Parisot, nouvelle tête du MEDEF, voit la précarité comme une loi de la condition humaine. Elle déclare sans rougir :

« la fonctionnarisation, c'est proche de l'utopie communiste et on a vu comment elle s'est terminée ».

C'est beau.

Chez wat.

Le bar Chez wat, ce n'est pas :

  • un bar à geek. On peut en rencontrer, mais ce n'est pas l'esprit. Et puis y'a pas de wifi, de toute façon.
  • un bar de métaleux. On peut en trouver quelques-uns, mais les taverniers sont plus branchés R&B
  • un bar gothique. Nan, y'a trop de grandes baies vitrées pour que ça soit crédible. Par contre on y sacrifie de simples villageois tous les soirs.
  • un bar de blogueurs. Même si je vais chez wat régulièrement.
  • un bar comme les autres. Ça non, vraiment. Vous connaissez beaucoup de bars où on joue à Jungle Speed vous ?
  • un bar élitiste. Y'a des anglais, des jeunes garçons à peine pubères, toujours des filles, souvent des rollers, quelque fois des rôlistes. La seule véritable élite, c'est l'un des tenanciers qui sait griller une alumette avec deux doigts.

En revanche, on peut voir Chez wat comme :

  • un bar à thème, qui propose de très nombreux jeux de plateau. Mais ta grand-mère sera déçue, il n'y a pas de scrabble.
  • un lieu où on peut jouer aux loup-garous de thiercelieux, à partir de 11h, en buvant des mojitos
  • un endroit où la bière est toujours fraîche, et franchement pas chère
  • sur mon chemin en rentrant du boulot.

Alors évidemment, si ça vous tente, même un tout petit peu, faites le détour. C'est au 21, rue Juliette Dodu, dans le Xe à Paris, M° Colonel Fabien (2) ou Goncourt (11), et ça ouvre à 17h. Avant, vous pouvez aller voir leur blog site.