blog out

Au commencement...

Au commencement, je voulais écrire un morceau de blog personnel. Quelque chose qui s'approche du récit de ma vie, de mon weekend, de mes envies, ou de ma flemme. Je voulais vous parler de cinéma, de télévision, et de logiciels libres. Tout un programme. Le hic, c'est que plus le weekend avançait, moins j'avais de courage. Lundi est venu. Puis mardi. Le weekend est passé, et mes envies avec lui. Ma (courte) séance photo de dimanche s'est révélée moins catastrophique que prévue, mais je n'ai pas réussi à tirer ce que je voulais de mes yeux, de mon appareil, et du paysage. Repos, donc, pour mon compte deviantart, il attendra de meilleurs jours, des instants plus inspirés, ou une balade en roller, qui sait.

Au commencement toujours, j'ai repris mon dernier article. Mon dernier blog. Je l'ai pressé, vidé, lu et relu, pour voir comment évoluaient mes liens. Pour mesurer concrètement le périmètre que j'avais essayé de délimiter précédemment. J'en conclue que l'internet francophone n'est pas si petit, mais qu'il bouge peu. Mais il a le mérite d'exister, au grand bonheur de Solveig et Perrine, que la langue de Shakespeare ennuie plus qu'autre chose. Au commencement donc, il y avait ceci.

Après ce grand moment de lecture, où vous vous dites que je vais vous faire devenir chèvre, vous commencez à vous poser des questions existentielles. C'est tout à fait normal, le contexte mondial actuel, si cher à notre Oz national, laisse peu de place au burlesque. En revanche, il sème de nombreuses questions au vent, et force à se repencher sur le passé. Un passé dans ce genre là, par exemple.

Historisons donc, puisque j'en parle. Historisons façon collège, ou lycée. Rédigeons tel l'écrivain en herbe que cela ennuie d'écrire plus de trois lignes. prets ? « De tout temps, l'homme a été Homme. » Tout comme la femme, au demeurant. De tout temps, l'homme a écrit des trucs bidons commençant par de tout temps. Ca fait partie des choses immuables, horribles à lire, affreuses à envisager. Mais on vit très bien avec ça, commencer une dissertation toujours de la meme façon, toujours envisager les choses sous le meme angle. C'est humain. Contrairement à ce qui est divin. Contrairement aussi à ce que peut écrire l'un de nos confrères terrien, comme par exemple ce petit morceau de prose, rudement joli, finement ciselé. C'est de l'art dans votre butineur. par ici. Cet homme vient d'illustrer d'une jolie façon une problématique : le concours ce celui qui a la plus grande (foi, bien sur).

Là vous commencez à vous réveiller. manu a arreté de vous balancer des pages de rigoler.com, et votre esprit réagit. (deuxième possibilité, que je n'ose envisager, mais qui m'apparait comme probable : vous vous etes déjà endormis). Où veut-il nous emmener aujourd'hui ? (on dirait un slogan de Microsoft). A cette simple remarque : La guerre réveille internet. Par exemple, on voit réapparaitre de vieux sites oubliés. Telles ces Chroniques de Cybérie. Hourra, les francophones Québecois à la rescousse ! Nos amis québecois, justement, vivent la guerre au quotidien. Ils sont rudement proches, frontièrement parlant (Lunar, si tu nous écoutes, je viens de lever le bras pour toi. SnowBoarders, comme il dirait...). Et ils se prennent en plein des tentatives étranges de censure, comme on les voit fleurir ces derniers temps. Vous avez déjà envisagé ce que pourrait donner l'anachronisme de la rencontre PinUP / Largo Winch ? non ? Certains ont fait le rapprochement pour vous.

Pfiou. Je ne m'étonne plus de me lever avec la tete en pastèque tous les matins. Rien qu'en me relisant, il m'a fallu trois aspirines, deux oranges (pour les vitamines), et une bonne grosse inspiration. On reprend, doucement, après cette petite page culturelle, façon 13 heures sur TF1 : Du role des Nations Unies dans la reconstruction de l'iraq Je vous avais prévenu. C'est comme le 13 heures. (... ?!)

Bon, donc, nous parlions de guerre. Parlons d'autre chose. Ca vous dit une tragi-comédie ? Tout droit tirée d'un blog chouette, par un utilisateur chouette. Qui veut nous faire croire qu'il utilise b2, un logiciel de blog classe, sous GPL. Alors qu'en fait ca reste un simple MT :)
Note: pourquoi diable n'utilisé-je pas encore b2...
Donc, toujours dans la catégorie meilleur blog of war de l'année, voici mon prochain nomminé : Olivier Six. Et merde, me voilà à reparler de conflits (de canard), de tensions, de guerre quoi. Pourquoi est-elle si populaire, cette guerre ? Je l'ignore, tiens. Il faudrait rendre la guerre impopulaire. Une belle idée. Merci Christian Mistral.

Sans transition, la guerre en Iraq. Avec un blog intéressant, en anglais. Enfin en américain. Une foule de liens (vous en avez pour trois jours à tout suivre et tout lire), et des idées réfléchies. Bien loin du bourrage de crane actuel. Bon, j'en ai marre de la guerre, vraiment ma claque. Je vais rejoindre la seconde superpuissance mondiale. Have a nice day. You've been Googlewashed.

I wrapped you inside my coat
When they came to firebomb the house
I didn't feel pain, 'cause no one can touch me
Now that I'm held in your spell

A beautiful girl
A beautiful girl can turn your world into dust

Sell me a car that goes
Sell me a house that stands
I never cared before, I never cared before
I never cared before, before, before, before

A beautiful girl
A beautiful girl can turn your world into dust

A beautiful girl
A beautiful girl can turn your world into dust

I stood in front of her face
When the first bullet was shot

merci à radiohead pour ces instants magiques.