juin 04, 2003

fatale

Ca devait arriver. Elle se cachait bien, elle ne s'est pas montrée avant l'instant fatidique. Personne ne l'avait prévue, et pourtant elle était là. Il n'y a pas de mot pour décrire pareille fourberie, pas de phrase pour décrire l'émoi dans lequel elle m'a mis, et pas d'image pour illustrer sa force sournoise.

Elle ne fait pas de politique, elle est juste politiquement très incorrecte, un peu comme une insulte lancée en pleine figure à un passant dans la rue. Elle se fiche bien des standards du web. Elle ne peux même pas vous donner mal à la tête, malgré sa rengaine répétitive et ses faux-airs d'adepte des fins de semaine. En la voyant, vous vous faites tout un cinéma, pour pas grand chose, au fond. Et elle se fiche éperdument de vos commentaires.

Si la vie est parfois cruelle, elle l'est encore d'avantage, ce soir, le soir même où je rêvais de sommeil, de repos, et de calme. Le soir même où, plus que jamais, Pierre Bordage m'appelait irrésistiblement vers mon lit. J'aurais aimé plonger dans la vie d'Abzalon, finir d'un trait ces chapitres et passer à autre chose. Ou finir de me perdre dans cet univers fictif, en m'imaginant Doeq ou Xion, Ester ou l'Estérion. Elle a ruiné ma soirée.

La foutue page blanche.

Rédigé par manu à 00h58 | TrackBacks (0)
Categorie: [généralités]
Commentaires
jadawin le 4 juin 2003 à 07h17

ralala... c'est trop dur la vie. vraiment.

bankair le 4 juin 2003 à 08h13

C'est passager.
Ne te prend pas la tete la dessus, sinon cela va finir en cercle vicieux (rien a voir avec le petit train de la honte).

kiddik le 4 juin 2003 à 11h20

met ton fond de page en bleu, comme ca la page blanche n'apparaitra plus :o)

Dr_Wong le 10 juin 2003 à 16h30

Franchement Bien ecrit
ca ma tenu en halaine jusko Bout
trop fort